Drôme : elle aurait tué un septuagénaire suite à son refus de lui donner ses médicaments
Dans la Drôme, une jeune femme de 29 ans a été mise en examen pour homicide volontaire. Elle aurait ainsi tué un septuagénaire suite au refus de ce dernier de lui donner ses médicaments.
Les faits remontent au 30 mars dernier, où un homme de 78 ans habitant La Roche-de-Glun (Drôme) avait retrouvé mort dans son lit. Le septuagénaire avait succombé à une dizaine de coups de couteau, et ce n’est finalement que près d’un an plus tard que l’auteur des violences semble avoir été identifié.
Après la découverte du corps, une information judiciaire a été ouverte et les investigations confiées à la section de recherche de la police judiciaire (PJ) de Grenoble. Des pistes qui se présentent à eux, les enquêteurs s’attardent sur celle d’une jeune femme de 29 ans accro aux drogues.
Une toxicomane suspectée d’avoir tué l’ami de son grand-père
Il apparaît que cette personne réside dans le même secteur que celui de la victime et qu’elle est même la petite-fille d’un ami du septuagénaire disparu. Des vérifications vont permettre de confirmer qu’elle se trouvait bien dans la commune au moment des faits.
Ces derniers ont donc pu se dérouler comme nous l’indique France Bleu Drôme-Ardèche : ce jour de mars, alors qu’elle vit possiblement un épisode de manque, cette femme se rend au domicile du vieil homme. Elle se dit ainsi que le traitement que suit l’ami de son grand-père pourra peut-être répondre à son besoin de drogue.
Une mise en examen pour homicide volontaire
Mais le septuagénaire va refuser de céder ses médicaments, le possible point de départ d’une dispute qui conduira la jeune droguée à s’emparer d’un couteau et à l’utiliser à plusieurs reprises sur son interlocuteur. Elle reviendra même donner de nouveaux coups en revenant récupérer ses clés oubliées dans le logement.
Après avoir récemment reconnu sa responsabilité dans la mort de l’homme, la jeune femme a été interpellée. Lors de sa garde à vue intervenue lundi, elle avoue une nouvelle fois son implication, avant d’être mise en examen pour homicide volontaire et incarcérée. À noter qu’une autre mise en examen a été opérée dans ce dossier. Elle concerne une personne liée à la principale suspecte.