Droit à l’oubli : plus de 650.000 demandes reçues par Google en 4 ans
Depuis mai 2014, les citoyens européens peuvent demander à être déréférencés du moteur de recherche.
Parmi les 654.876 demandes de suppression des résultats de recherche faites par les internautes européens depuis mai 2014, 142.000 émanent de la France. Ce qui fait de notre pays la championne continentale du droit à l’oubli.
Ce droit avait été établi en mai 2014 par la Cour de justice de l’UE. Près de 4 ans après cette possibilité, Google indique dans un rapport-bilan que 2,4 millions de liens sont concernés.
Suppression de 43,3% des liens soumis
“Existence d’autres solutions, raisons techniques ou URL en double”, telles sont les raisons citées en exemple par Google dans son rapport. On apprend aussi que sur ces 2,4 millions de liens soumis, 88,7% émanent de particuliers.
En revanche, le géant américain indique : “Nous pouvons refuser de supprimer une page si nous estimons qu’elle contient des informations qui relèvent de l’intérêt général”. En revanche, comme le précise la Cour de justice, Google comme d’autres sociétés doivent supprimer les liens jugés “inadéquats, pas ou plus pertinents, ou excessifs”. À ce jour, 43,3% des liens examinés (soit près de 2,1 millions) l’ont été. Quant à la typologie des sites les plus visés par ll droit à l’oubli, figurent les annuaires, suivis des sites d’actualités et réseaux sociaux.