Doubs : son épouse femme de chambre sexuellement harcelée par un client, il vient l’agresser
Le week-end dernier dans un hôtel de Pontarlier, dans le Doubs, une femme de chambre y aurait été sexuellement harcelée par un client. Le mari de l'employée est en tout cas intervenu pour physiquement condamner l'attitude du commercial.
Les faits remontent au week-end dernier. Un commercial en déplacement obtient une chambre pour deux nuits dans un hôtel de Pontarlier (Doubs). En entrant dans sa chambre le matin, la femme de ménage découvre ce VRP la chemise ouverte et le regard lubrique.
Citée par l’Est Républicain, elle ajoute que le client “avait une attitude affamée de sexe”. L’homme l’aurait suivie avant de lui apprendre qu’il avait “besoin de faire l’amour”. Mais la femme de chambre, par ailleurs enceinte de deux mois, n’entend pas céder à ces avances. Sa direction est alertée et le client se serait alors vu signifier : “On est dans un hôtel sérieux ici, monsieur”.
Il aurait indiqué à la femme de chambre avoir “besoin de faire l’amour”
Mais ce client pense apparemment avoir été mal compris. Il retourne ainsi voir la femme de chambre pour lui dire : “Qu’est-ce que tu vas raconter, c’était de l’humour, c’était décalé”. Sauf qu’à ce moment-là, l’employée est au téléphone avec son mari. Ce dernier entend le client et demande des explications à son épouse.
Après avoir été mis au courant, le mari déboule à l’hôtel et commence à s’en prendre au client par la fenêtre entrouverte de sa chambre.
Blessé par le mari, le client a porté plainte
Quelques insultes plus tard, le mari parvient à s’emparer de l’ordinateur du commercial et à le lui jeter à la figure. Le client se retrouve alors blessé au niveau du bas du menton. Outre son ordinateur cassé, il s’est vu prescrire huit jours d’ITT (incapacité totale de travail).
Le VRP a depuis porté plainte, estimant avoir tenu à la femme de chambre des “propos décalés et poétiques” et non condamnables. Selon lui, il ne lui aurait ainsi pas dit “j’ai besoin de faire l’amour” mais “j’ai besoin d’amour”. Une justification que la justice aura à examiner pour lui donner la crédibilité adéquate.