Doubs : hospitalisée, elle est extraite de force de sa chambre par son ex-compagnon
Dans la nuit de vendredi à samedi, au CHU de Besançon, un homme a extrait de force son ex-compagne de sa chambre d'hôpital. Après avoir frappé un agent du SAMU et pris la fuite, l'individu a été appréhendé et placé en garde à vue.
Pour quelle raison cet homme a-t-il souhaité faire sortir de force son ex-compagne de sa chambre d’hôpital ? Il semble que pour l’heure, la réponse à cette question ne réside que dans l’esprit du mis en cause. Les faits se sont produits dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 septembre derniers au CHU de Besançon (Doubs). Nos confrères de L’Est Républicain relatent qu’il était aux environs de quatre heures du matin quand un individu a débarqué au 8e étage de l’établissement pour obliger son ex-compagne à sortir de sa chambre.
Sortie de force de sa chambre d’hôpital, un agent du SAMU frappé
La victime aurait été saisie par la nuque et un bras. Un témoin de la scène aurait également vu la patiente se faire tirer les cheveux, dans une même tentative de la faire quitter sa chambre d’hôpital plus rapidement. L’agitation a motivé l’intervention d’un agent de régulation du SAMU. L’ex-compagnon et la femme étaient arrivés au rez-de-chaussée. L’agent a tenté de s’interposer, avant de recevoir un violent coup de coude au visage.
L’ex-compagnon prend la fuite seul
L’agresseur a ensuite pris la fuite seul. Une patrouille de police l’a pris en chasse avant de le localiser au pied d’un immeuble. Alors qu’il allait être appréhendé, cet homme à l’âge non indiqué s’est rebellé. Dans un premier temps, il a été jugé préférable de le conduire aux urgences psychiatriques du CHU. L’individu en a ensuite été ressorti pour être conduit au commissariat.
Une garde à vue encore effective samedi soir
Placé en garde à vue, le suspect s’y trouvait encore samedi soir. Si ce n’est déjà fait, les autorités entendront l’ex-compagne, l’agent du SAMU et les policiers impliqués dans l’interpellation. Plusieurs autres plaintes devraient également être déposées, souligne-t-on.