Doubs : FN et PS au second tour de la Législative partielle, l’UMP doit faire un choix

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Par Jérôme,  publié le 2 février 2015 à 11h10.

Le 1er tour de la législative partielle dans le Doubs a vu le FN arriver en tête. L'UMP devra dire si front républicain il doit y avoir.

Dimanche se tenait le 1er tour de l’élection législative partielle dans la 4ème circonscription du Doubs. Le remplacement de Pierre Moscovici, comme nous l’avions évoqué la semaine dernière, est particulier dans le sens où il constitue le premier scrutin depuis les attentats parisiens de janvier.

Ce 1er tour a été tout d’abord marqué par une fort abstention, puisque 60,44% des électeurs ont choisi de ne pas se déplacer dans les bureaux de vote.

Doubs : FN et PS au second tour

Sophie Montel, candidate Front national, arrive en tête avec 32,6% des suffrages, suivie du socialiste Frédéric Barbier avec 28,9%. Quant à Charles Demouge, pour l’UMP il est battu après avoir obtenu 26,5% des voix.

Dès l’annonce des résultats, le Front National n’a pas caché sa satisfaction: “Félicitations à Sophie Montel largement en tête dans le Doubs ! Mobilisation générale patriote dimanche prochain !”, a tweeté Marine Le Pen. Du côté du PS, il a été fait immédiatement appel à un front républicain pour faire barrage au FN. Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, a félicité Frédéric Barbier, représentant “désormais l’ensemble des républicains”.
En revanche pour l’UMP, cette absence au second tour dimanche prochain est un échec, que certains au Front National n’ont pas manqué d’imputer avec ironie au président, en parlant d’un “effet Sarkozy” et d’un retour manqué.

L’UMP face au dilemme du front républicain

Désormais, la parti est confronté au choix d’exhorter les électeurs à voter pour le candidat républicain le mieux placé, c’est-à-dire pour le PS, ou de ne donner aucune consigne. Dans un communiqué, l’UMP déclare laconiquement que Nicolas Sarkozy “consultera le Bureau politique réuni ce mardi, pour définir la position de notre formation pour le second tour de cette législative partielle”.

Au sein du parti, la division est grande. D’un côté, Nathlie Kosciusko-Morizet s’est prononcée “à titre personnel” pour un barrage au FN, tout comme l’ancien ministre Dominique Bussereau. En revanche, pour Henri Guaino, Luc Chatel et Bruno Le Maire, la ligne défendue est le ni PS, ni FN. “Je dis non au front républicain parce que c’est un peu une solution de facilité, c’est une manière de se défausser, de ne pas chercher ses responsabilités. Il est une façon de dire à tous les électeurs qui ont voté pour le Front national : ‘Vous ne faites pas partie de la république'”, a déclaré Me Le Maire au micro de France Info.