Doubs : à l’annone du verdict, le prévenu arrache le pupitre du tribunal
Lundi après-midi au palais de justice de Besançon, un prévenu a arraché le pupitre du tribunal alors que le verdict était délivré. L'homme venait d'être condamné à deux ans ferme pour avoir harcelé son ex-compagne et outragé des gendarmes.
Les faits sont multiples, les derniers étant survenus alors même que le mis en cause était jugé. Lundi après-midi, un homme d’une quarantaine d’années comparaissait ainsi devant le palais de justice de Besançon (Doubs) pour des faits de harcèlement sur son ex-compagne et d’outrages à l’encontre de gendarmes. L’individu avait précédemment été condamné pour avoir violenté la femme qui partageait sa vie. En tout début de semaine, il était poursuivi pour appels malveillants et harcèlement. On lui attribuait également des insultes et des menaces.
Jugé pour harcèlement et outrages : “malade car je ne peux plus voir mon fils”
L’homme aurait commencé à harceler son ex-compagne en janvier dernier, avec des grossièretés répétées sur la messagerie de cette femme. Les militaires en avaient également pris pour leur grade alors qu’ils procédaient à l’interpellation puis à l’audition du suspect. Lequel a affirmé lundi ne pas arriver à supporter d’être séparé de son fils : “Quand je craque, je dis des mots que je regrette. Je suis malade car je ne peux plus voir mon fils. J’ai perdu 20 kilos depuis janvier, vous voulez me voir dans une tombe, c’est ça ?”
Deux ans de prison ferme en attendant la suite
L’accusé a été condamné à deux ans de prison ferme, un verdict qui a eu pour effet de le faire entrer dans une rage folle. L’Est Républicain rapporte que l’homme a commencé par se tourner vers son ex-compagne pour la provoquer, avant de saisir le pupitre du tribunal et de l’arracher. Alors qu’il venait de se jeter sur le bureau où se trouvaient la présidente et ses deux assesseurs, sans faire de victime, trois agents puis trois gendarmes se sont efforcés de le maîtriser au sol. Transféré en maison d’arrêt, le quadragénaire devrait faire l’objet de nouvelles poursuites pénales conséquemment à son coup de sang.