Donald Trump appelé par une ONG à cesser de bloquer des internautes sur Twitter
Par l'envoi d'une lettre ouverte, l'ONG américaine Knight First Amendment Institute appelle le président Trump à cesser de bloquer des utilisateurs de Twitter par respect du premier amendement de la Constitution américaine.
On pourrait se risquer à penser que Donald Trump est bien plus expert du réseau social Twitter que des affaires politiques internes et extérieures à son pays. Alors que l’annonce du retrait de l’accord de Paris sur le climat a fragilisé sa position sur la scène internationale, le président américain demeure particulièrement loquace sur la plate-forme de l’oiseau bleu.
Et le chef d’État d’en être même arrivé à bloquer certains utilisateurs de Twitter. C’est en tout cas ce que lui reproche l’ONG américaine Knight First Amendment Institute qui, comme son nom l’indique, se veut le défenseur du premier amendement de la Constitution américaine.
Une ONG appelle Trump à respecter la liberté d’expression sur Twitter
Un amendement que Donald Trump aurait ainsi bafoué à plusieurs reprises en empêchant plusieurs internautes de le contacter publiquement ou en privé et même d’accéder à ses nouveaux gazouillis. Dans une lettre ouverte ayant été envoyée au président des États-Unis, Knight First Amendment Institute appelle ce dernier à cesser de bloquer des personnes sur Twitter, et ce au nom de la liberté d’expression.
L’ONG, rattachée à l’université new-yorkaise Columbia, dit représenter deux utilisateurs de Twitter ayant été bloqués en fin de mois dernier et il y a de cela quelques jours. Dans le premier cas, une femme a été bloquée par le président Trump après avoir posté un GIF du Pape François semblant le montrer mal à l’aise avec le chef d’État américain, une image animée accompagnée de la phrase : “C’est à peu près la façon dont le monde entier vous perçoit.”
Deux internautes bloqués en mai et juin
Le second internaute a quant à lui été censuré par Donald Trump après avoir répondu à l’un de ses tweets avec ces mots : “Salutations de Pittsburgh, monsieur”. Suivis de “Pourquoi n’étiez-vous pas présent à votre rassemblement #PittsburghPasParis à Washington, monsieur ? #fauxdirigeant”.
L’ONG rappelle que le compte @realDonaldTrump constitue “un forum de débat public essentiellement au même titre que les réunions ouvertes du conseil municipal et les conseils scolaires”.