Doc Gynéco considère son duo avec Bernard Tapie comme une erreur
À l'occasion de la ressortie, en version collector, de son album "Première consultation", Doc Gynéco se livre à son propre bilan de santé. Et de quelque peu rejeter quelques-unes de ses collaborations passées.
Huit ans après son dernier album studio en date, Peace Maker paru en 2008, Doc Gynéco revient sur la scène musicale pour se rappeler au bon souvenir de ses débuts. Car il n’est, semble-t-il, pas question pour le rappeur de Clichy de tenter un retour à risque.
Dans une quinzaine de jours, son premier album Première consultation fêtera en effet ses vingt ans. Et ce premier succès de Doc Gynéco de ressortir à cette occasion dans une édition collector où figurent, en plus du contenu original, des inédits et les versions instrumentales des titres de l’opus, écoulé depuis sa sortie en 1996 à plus d’un million d’exemplaires.
Soutien à Sarkozy : Doc Gynéco dit ne pas être “un Wonderbra”
C’est d’ailleurs le 15 avril prochain que Doc Gynéco opèrera son retour sur scène. Voilà qui explique la récente présence de l’artiste dans plusieurs émissions, qu’elles soient télévisées (Salut Les Terriens sur Canal+) ou radiophoniques comme l’entretien accordé il y a peu à Augustin Trapenard sur France Inter.
Il a notamment reconnu n’avoir pas clairement vu juste dans les intentions de Nicolas Sarkozy, qu’il a, à un moment donn,é quelque peu soutenu : “Soutenu est un grand mot je ne suis pas un Wonderbra. C’est vrai qu’il y a eu un côté provoc. Dans le milieu du rap, on ne connaît pas vraiment la politique et cela ne nous intéresse pas forcément. Nous, ce qu’on aime c’est les idées. Alors on croit tout ce qu’on nous dit. Et moi je me suis fait avoir parce que j’ai cru ce qu’on m’avait dit.”
“C’est beau la vie” avec Tapie : “parfois, je me goure”
Mais s’il fallait tout refaire, le rappeur ouvrirait possiblement les mêmes portes, quitte à connaître les déconvenues déjà vécues : “Il faut quand même faire des erreurs. Je n’ai pas peur de faire des erreurs ni de ne pas ressembler aux autres, mais parfois je me goure lourdement. Franchement la politique, c’était compliqué.”
Et quand on lui rappelle qu’il avait collaboré avec Chiara Mastroianni sur le titre “Trop jeune” et Bernard Tapie pour son duo “C’est beau la vie” (avec un featuring d’Assia), Doc Gynéco semble ne plus vraiment assurer ces atypiques associations : “Je vous le répète, parfois je me goure”.