Disparition Fiona : des éléments troubleraient les enquêteurs
La disparition de Fiona reste à cette heure mystérieuse. Les enquêteurs seraient troublés par certains éléments.
L’affaire de la disparition de Fiona n’est pas encore résolue, car le corps de la fillette n’a pas été retrouvé. Plusieurs éléments sont troublants et les enquêteurs s’interrogent. Berkane Maklouf et Cécile Bourgeon ont révélé qu’ils avaient enterré l’enfant à proximité de Clermont-Ferrand dimanche matin. Or pour creuser un trou il faut une pelle. La mère de la petite Fiona a révélé que son compagnon en avait trouvé une à proximité du lieu où ils l’ont enterrée. Selon Le Point, cette version n’a pas satisfait les enquêteurs qui restent prudents face aux déclarations du couple. Un second élément est troublant et concerne le jour de l’enterrement.
Le couple a-t-il menti ?
Ils auraient transporté Fiona dimanche matin dans un endroit situé en lisière de forêt à proximité du lac d’Aydat. Il faut savoir que ce lieu est très fréquenté par les touristes, les sportifs et les promeneurs. Le 12 mai dernier comme c’était un dimanche, il devait y avoir du monde, mais personne n’a vu Berkane Maklouf et Cécile Bourgeon enterrer Fiona en présence d’Éva. Le Point rapporte les propos d’un enquêteur « Ils ont déjà beaucoup menti. Ce ne serait pas impossible qu’ils cachent encore quelque chose ». Si Fiona n’a pas été enterrée dans cette forêt, cela expliquerait ainsi le manque d’informations transmises par le couple. Toutefois La Montagne apporte une autre version.
Sous l’emprise de stupéfiants
Les enquêteurs ont l’intention d’interroger à nouveau le couple pour obtenir des informations plus précises. Le journal révèle que Berkane Maklouf n’était pas en mesure de se rappeler où il avait enterré Fiona le 12 mai dernier, car il était en état de manque. Il n’avait pris son traitement de substitution, mais il n’était pas dans des conditions optimales pour retrouver le lieu indiqué, car Berkane était sous l’emprise de stupéfiants. Ainsi, les recherches près du lac d’Aydat n’ont pas été suspendues à cause d’un éventuel mensonge. Selon le Progrès, le procureur de la République, Pierre Sennès a voulu faire taire les rumeurs en révélant qu’il avait « toujours dit que les recherches avaient été suspendues parce que les juges d’instruction voulaient en préalable procéder à un interrogatoire au fond, précis et complet ». Selon le magistrat, Berkane et Cécile incarcérés à Moulin-Yzeure et Lyon-Corbas seront très rapidement interrogés.