Disparition de Christophe Dominici : Sa femme explique que son suicide est impensable
Hier, environ deux cents personnes, dont le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte, assistaient à une cérémonie religieuse donnée à Boulogne-Billancourt (92). Le 24 novembre, Christophe Dominici disparaissait à l'âge de 48 ans.
Des larmes, beaucoup de larmes pour la cérémonie d’adieu à Christophe Dominici, décédé dans des circonstances troubles après une chute de 10 mètres depuis le toit d’un bâtiment situé dans le Parc de Saint-Cloud. Dans les colonnes de Paris-Match, son épouse, Loretta Denaro explique pourquoi elle ne croit pas à la thèse du suicide. Très marqué par la mort du père de ses enfants, pour elle, Christophe Dominici n’a pas pu se suicider : “Mon mari était loin d’être un homme désespéré…Il était plutôt “enthousiaste, malicieux et généreux”. L’échec du projet de relance de Béziers l’a détruit. Vous savez, Christophe, c’est un homme qui a beaucoup été aimé. Alors lire toutes les critiques, ça l’a beaucoup affecté, il s’est senti isolé, abandonné“, a expliqué Loretta Denaro.
Il avait trop de vie en lui pour faire ça
Si le rachat avorté du club de rugby de Béziers par Christophe Dominici avait été un coup dur pour l’ancien ailier du XV de France, Loretta Denaro assure qu’il ne serait pas allé jusqu’au suicide : “Après cette déception, Domi n’avait pas dormi pendant quinze jours. Malgré ça, il n’aurait pas pu commettre le pire. Ce n’est pas possible, il avait trop de vie en lui pour faire ça, non, c’est impossible ! Je pense que ce n’était pas lui.Tout allait bien. Les travaux de notre maison en construction à Sèvres avançaient, on avait plein de projets, les filles allaient bien. C’est impensable ! Impensable…“, analyse dignement la compagne de Christophe Dominici qui ajoute que le matin de sa mort, rien ne laissait présager un tel acte selon elle “Quand il est parti ce matin-là, il n’a fait aucun geste étrange, il ne m’a lancé aucun regard particulier, il n’a pas plus embrassé ses filles que d’habitude. Je ne comprends pas, je ne comprends pas“.