Dijon : interpellé pour avoir tenté d’obtenir les chaussettes de jeunes filles en les menaçant
Mardi à Dijon, un homme de 19 ans a été interpellé par la police pour avoir menacé des jeunes filles dans le but d'obtenir leurs chaussettes. L'individu sera jugé en juillet prochain devant le tribunal correctionnel.
C’est mardi que la police de Dijon (Côte-d’Or) a interpellé un homme de 19 ans suspecté d’avoir menacé de jeunes filles pour obtenir leurs chaussettes. Les faits se sont produits le jour même et la veille. Le jeune homme repérait ses victimes à la sortie de l’école ou du collège et les suivait jusque devant leur domicile.
Ensuite, relate BFMTV.COM s’appuyant sur les déclarations du parquet, l’individu menaçait ces jeunes filles “en les vouvoyant, pour obtenir leurs chaussettes”. La vice-procureure de Dijon Caroline Noirot a ajouté vendredi que l’homme parvenait à ses fins sauf dans un cas où il a été mis en déroute par le frère d’une victime.
Il vouvoyait de jeunes filles et repartait quasiment toujours avec leurs chaussettes
Des images de vidéosurveillance ont permis aux autorités d’identifier l’individu, qui a donc été interpellé mardi. Chez lui, les enquêteurs ont retrouvé les chaussettes volées. Mercredi, il était déféré au parquet.
Toujours selon le parquet, le jeune homme a reconnu les faits lors de son audition et “une sorte de fétichisme” lié aux chaussettes de “jeunes filles de 12 à 19 ans”. En tout ont été identifiées cinq victimes âgées d’environ 10 à 13 ans.
Sous contrôle judiciaire en attendant son procès
Le mis en cause s’est vu signifier par procès verbal sa convocation le vendredi 12 juillet prochain devant le tribunal correctionnel pour “extorsion” et “tentative d’extorsion avec menace de violence”. En attendant, il a été placé sous contrôle judiciaire, ce dernier impliquant une obligation de pointer auprès des forces de l’ordre, une interdiction d’entrer en contact avec des mineurs ainsi qu’une obligation de soins. Il doit à ce sujet faire l’objet d’expertises psychiatriques avant son procès.