Deux-Sèvres : 3 ans ferme pour avoir aspergé son ex-compagne d’essence
Lundi, le tribunal correctionnel de Niort, dans les Deux-Sèvres, a condamné un homme de 37 ans à trois ans de prison ferme pour avoir, le 4 juin dernier, aspergé son ex-compagne d'essence. La scène s'était déroulée en présence des enfants de la victime.
Lundi, le tribunal correctionnel de Niort, dans les Deux-Sèvres, a reconnu un homme de 37 ans coupable de “violence aggravée contre son ex-compagne”. Les faits, que nous avions rapportés, s’étaient produits le jeudi 4 juin dernier dans la commune d’Aiffres. Le trentenaire s’était rendu chez son ex-compagne qu’il avait aspergée d’essence en présence de ses enfants de 2, 4 et 7 ans. La victime, âgée de 33 ans, s’est vu prescrire une ITT de 10 jours pour le traitement subi.
Accusé d’avoir aspergé son ex-compagne d’essence, il avoue une “stupidité extrême”
Jugé en comparution immédiate en ce tout début de semaine, l’accusé a reconnu avoir aspergé son ex-compagne d’essence. Il a toutefois nié, comme le relate France Bleu Poitou, avoir frappé la victime et ajouté qu’il n’avait pas l’intention d’attenter à sa vie. Le président du tribunal a alors évoqué “une morsure à l’oreille” chez la mère de famille, ce à quoi le prévenu a répondu qu’il avait été pris de panique. Il aurait, lors des faits, manifesté une “stupidité extrême”, un comportement qui selon lui serait à l’extrême de sa “personnalité”.
“Ça fait dix ans que ça dure”, déclare la victime
Lors de l’audience, la victime a expliqué qu’“au-delà de ce qui s’est passé, ce n’est pas un fait isolé, ça fait dix ans que ça dure”. L’avocate de la trentenaire a rendu public un message écrit envoyé par l’ex-compagnon à cette dernière : “Si une seule nuit les enfants dorment dehors je te brûle devant le commissariat”. Il est à noter que l’enquête avait d’abord été ouverte pour “tentative de meurtre”. Le verdict rendu s’est révélé conforme à ce qu’avait requis la procureure, soit une peine de quatre ans de prison dont trois ferme avec maintien en détention, une obligation de travail et de soins ainsi qu’une interdiction d’entrer de nouveau en contact avec la victime et de paraître dans le département.