Des incendies criminels sur trois sites nucléaires

Une station météo de l'ancienne centrale nucléaire de Brennilis dans le Finistère a été incendiée ce week-end.

Ce week-end, plusieurs centrales nucléaires actives ou en passe d’être démantelées ont été la cible d’incendies volontaires. Les auteurs de ces incendies courent toujours et les autorités se demandent s’il s’agit de l’action de personnes mal intentionnées ou d’une action militante anti-nucléaire.

3 sites nucléaires incendies en France

Dans la nuit de dimanche à lundi, 3 sites nucléaires ont été la cible d’incendies volontaires. Les incendies ont eu lieu au même moment sur les sites nucléaires de Brennilis dans le Finistère, de Salives en Côte-d’Or et de Neuvy-sur-Loire dans la Nièvre. Ce sont les stations de prélèvement d’eau et d’air qui ont été touchées sur ces sites et qui ont été détruites pendant l’incendie. L’IRSN, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire qui est propriétaire des matériels détruits, a confirmé les dégradations.

Le matériel détruit sur le site de Brennilis sert à contrôler chaque jour les poussières de l’atmosphère afin de détecter tout incident que l’exploitant de l’ancienne centrale, en cours de démantèlement, n’aurait pas vu. Lundi matin, c’est l’agent qui venait collecter ce filtre qui a découvert que le matériel avait été incendié. Jérôme Joly, directeur général adjoint de l’institut public, en charge de la radioprotection, qualifie ces actes “d’autant plus stupides que nous exerçons une mission de service public, avec l’argent des contribuables“.

Les auteurs sont activement recherchés

Trois plaintes ont été déposées et plusieurs enquêtes de gendarmerie ont été ouvertes afin de retrouver les auteurs de ces actes. Pour le moment il est impossible de dire s’il s’agit d’actes commis par des personnes mal intentionnées ou s’il s’agit de l’action de militants anti-nucléaire. Une source proche du dossier a également indiqué qu’ “en l’état, des constatations sont menées pour voir si ces faits pourraient être liés les uns aux autres. A ce stade, il n’y a eu aucune revendication“.