Deliveroo, Uber Eats, etc, les livreurs Français obtiennent un revenu minimal horaire

Un livreur à vélo dans les rues de Paris@youtube capture
Pour les livreurs en deux roues indépendants en France, c'est une réelle avancée ; en effet, cet accord est une garantie de revenus minimum.
Les instances représentatives et les plateformes de livraison (comme Deliveroo, Uber Eats) viennent de signer un accord historique qui garantira un revenu minimal horaire, une première dans ce secteur d’activité.
Un accord qui garantira un revenu minimal horaire
Ce revenu minimal horaire sera de 11,75 €, indique dans un communiqué de presse le FNAE (Fédération Nationale des autoentrepreneurs). “Après l’accord de branche conclu pour renforcer la protection des chauffeurs VTC, les négociations entre les plateformes et les représentants des travailleurs ont cette fois concerné les livreurs. Jeudi 20 avril 2023 a été signé un accord fixant un tarif horaire minimum et un accord encadrant les déconnexions (ruptures des relations commerciales avec les livreurs indépendants). Un accord de méthode sur les futures négociations est également signé“, précise la FNAE.
Un accord de branche qui s’impose à toutes les plateformes du secteur de la livraison à domicile
Le président de la FNAE est fier de cet accord : “Il s’agit d’un accord de branche qui s’impose à toutes les plateformes du secteur de la livraison à domicile existante ou future. Il ne sera donc plus possible à l’avenir, même si une nouvelle plateforme arrivait sur le marché avec une volonté de casser les prix, qu’un livreur puisse gagner moins de 11,75 € par heure de travail effective“.
Ces accords constituent une réelle avancée en faveur du renforcement des droits des travailleurs de la livraison
Notez qu’à ce jour environ 20 % des livreurs étaient sous ce seuil de 11,75 €. Sur Twitter, Olivier Dussopt (ministre du Travail) a commenté cet accord de branche : “Trois accords viennent d’être signés entre les plateformes de livraison et les travailleurs livreurs indépendants. Ces premiers accords consacrent le dialogue social et constituent une réelle avancée en faveur du renforcement des droits des travailleurs de la livraison“, écrit-il.