Trop de viande rouge favoriserait la dépression
La viande de rouge se retrouve cette fois accusée d'augmenter les risques de développement de syndromes dépressifs.
Le British Journal of Nutrition a récemment publié les résultats d’une vaste étude américano-australienne sur les liens entre un excès de consommation de viande rouge et dépression.
Près de 6.500 femmes suivies pour les besoins de l’étude
Les chercheurs ont analysé les données d’une grande étude menée pendant 12 ans auprès de 6.500 femmes australiennes âgées de 50 à 55 ans. En se penchant précisément sur leur régime alimentaire, ils se sont aperçus que 18% d’entre elles présentaient plus de risques de souffrir d’une dépression favorisée par un excès d’aliments pro-inflammatoires.
A l’inverse, celles qui privilégiaient des aliments anti-inflammatoires voyaient ce risque diminuer de 20%. Voilà donc la viande rouge, entre autres, accusée d’un nouveau mal. En effet, en juillet, nous vous faisions part du lien entre cet aliment et le risque de développer une maladie rénale.
Lever le pied sur les aliments pro-inflammatoires
Parmi ces aliments, qui accentuent l’inflammation du corps, y compris le cerveau citons également les sucreries, les huiles de fritures de mauvaise qualité, ou encore les graisses hydrogénées et… les produits laitiers. A l’inverse, fruits, légumes, poissons, huiles de colza, noix, sont à privilégier.
L’OMS estime que dans le monde, 350 millions de personnes sont concernées par des syndromes dépressifs. L’Assurance maladie dénombre quant à elle, et pour la France, 3 millions de personnes ayant connu au moins un épisode dépressif durant l’année.