Covid-19 : Pour David Pujadas, la presse entretient un climat d’angoisse
L'ex- présentateur du 20h de France 2, David Pujadas, était l'invité syr Europe 1 de Philippe Vandel dans l'émission "Culture Médias", occasion pour le journaliste de parler des médias.
Désormais sur LCI avec son rendez-vous ’24H Pujadas’, David Pujadas s’est confié hier au micro de Philippe Vandel. Invité afin d’évoquer le dispositif de sa chaîne pour la campagne présidentielle, le journaliste est revenu sur l’actualité du moment, en particulier sur le variant Omicron.
La peur fait vendre
Pour David Pujadas, les médias, politiques et médecins créent un climat d’angoisse, comme il l’avait déjà rappelé durant son émission ’24H Pujadas’ : “J’estime que les médias, globalement, entretiennent un climat de peur ! La peur fait vendre. La peur est l’alliée du commerce. Les émotions font vendre et la peur est l’émotion la plus immédiatement perceptible, celle qui suscite le plus de réactions“, affirme et analyse le présentateur d’LCI.
L’aspect ‘je me couvre’ pour les médecins
Pour David Pujadas, les professionnels de santé cherchent à se ‘couvrir’ et préfère noircir le tableau : “Les scientifiques et les médecins ont intérêt à annoncer le pire pour se couvrir et pour qu’il n’y ait que des bonnes surprises, et pour préserver l’état de l’hôpital. Ils ont aussi le souvenir de l’épisode de la ‘grippette’. D’une certaine manière, tout nous pousse vers la peur. Tout nous pousse vers l’anxiété : l’aspect commercial pour les médias, l’aspect principe de précaution pour les politiques, et l’aspect ‘je me couvre’ pour les médecins“.
Aujourd’hui, la contamination n’est plus un indicateur aussi pertinent
Comme preuve, David Pujadas fait un parallèle entre la situation du printemps 2020 et celle d’aujourd’hui tout en rappelant : “A ce jour, on nous présente les 200.000 contaminations quotidiennes comme un drame. Or, la contamination aujourd’hui n’a plus rien à voir avec la contamination du printemps 2020, quand c’était le premier variant et que l’on n’était pas vacciné. Aujourd’hui, la contamination n’est plus un indicateur aussi pertinent”, pense le journaliste.
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