Covid-19 : l’Agence européenne des médicaments approuve la 3e dose de vaccin Pfizer pour tous les adultes

Par peur que la réponse immunitaire induite par le vaccin ne soit plus suffisante, l’Agence européenne des médicaments approuve la 3e dose de vaccin Pfizer pour les adultes âgés de 18 ans et plus.

Depuis le 1^er septembre, les personnes âgées et vulnérables peuvent participer à la campagne de rappel de vaccination contre la Covid-19 en France. Concernant la question de la troisième dose de vaccin, l’Agence européenne des médicaments (EMA) vient de recommander le 4 octobre 2021 d’effectuer ce rappel vaccinal sur tous les adultes âgés de 18 ans et plus. Cette décision fait à la suite d’une inquiétude du régulateur européen autour de la baisse de la protection contre le virus après les premières injections.

Une troisième dose de vaccin pour tout le monde

Avant toute chose, cette nouvelle recommandation de l’Agence européenne des médicaments (EMA) ne concerne que le vaccin Pfizer/BioNTech. L’EMA précise ainsi dans un communiqué : « Des doses de rappel de Comirnaty peuvent être envisagées pour les personnes âgées de 18 ans et plus, au moins six mois après la deuxième dose ». Comirnaty fait bien évidemment référence au nom commercial du vaccin contre la Covid-19 de Pfizer.

Le régulateur européen explique ainsi que de récentes données montrent « une augmentation des taux d’anticorps lorsqu’une dose de rappel est administrée environ 6 mois après la deuxième dose chez les personnes âgées de 18 à 55 ans ». L’EMA indique par la suite que « les décisions concernant les troisièmes doses seront prises par les organismes de santé publique au niveau national ». Elle explique cependant que « le risque de maladies cardiaques inflammatoires ou d’autres effets secondaires très rares après un rappel n’est pas connu et est soigneusement surveillé ».

Pour finir, l’Agence européenne des médicaments a donné son feu vert concernant des doses supplémentaires de vaccin Moderna et Pfizer pour les personnes ayant un « système immunitaire gravement affaibli » au moins 28 jours après leur deuxième dose. Il est en effet possible que deux doses ne soient pas suffisantes pour créer les anticorps suffisants chez des personnes immunodéprimées ou celles ayant récemment subi une transplantation d’organe.