Covid-19 : La journaliste Anne-Claire Coudray dévoile les règles de sécurité drastiques mise en place par TF1

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Par Lionel Durel,  publié le 13 avril 2020 à 12h30.

Comme toutes les entreprises, la chaîne privée TF1 a mis en place des consignes et des mesures de sécurité très importantes afin de protéger son personnel. On fait le point avec Anne-Claire Coudray.

Interviewée par nos confrères du magazine Elle, Anne-Claire Coudray a dévoilé les nouvelles règles au cœur de TF1 pour faire face au coronavirus. Celle qui est à la tête les week-ends (le soir) des journaux télévisés de la Une, donne quelques indications : « Je télétravaille un tiers de mon temps mais lorsque je dois me rendre à la rédaction, les conditions de sécurité sont draconiennes. On prend notre température au parking. Dans les couloirs, on ne croise pas les collègues à moins de deux mètres, c’est masque obligatoire jusqu’à la prise d’antenne et remise des masques pour les débriefings. Difficile, pendant les conférences de rédaction, de ne pas se rapprocher les uns des autres, surtout pour moi qui suis très tactile, mais j’ai vite appris. Pas le choix« , assure Anne-Claire Coudray.

Je travaille avec une équipe très réduite

Au quotidien, Anne-Claire Coudray travaille avec une équipe très réduite : « La styliste qui s’occupe de moi habituellement est confinée, mais j’ai toujours un fond de garde-robe à TF1, et j’ai l’impression que les gens ne m’en veulent pas si je m’habille un peu pareil depuis un mois… Pour mes cheveux, c’est toujours moi qui me coiffe, donc rien ne change. Ma maquilleuse s’est portée volontaire, mais si elle doit arrêter, je me prépare à faire seule mon maquillage de plateau. C’est long et technique car les plans sont très serrés« , avant de conclure, sur une note plus pessimiste :
« Tenir sur la longueur, il est là, le défi. Pour les Français, comme pour nous. Depuis peu, nous commençons à parler de déconfinement dans nos JT. Rien ne dit qu’il sera pour demain, ni dans quelles conditions il se fera, mais le seul fait de prononcer ce mot met du baume au cœur« .

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