Côtes-d’Armor : un homme blessé par l’explosion d’un obus qu’il manipulait avec un chalumeau
Mardi matin à Plélo, dans les Côtes-d'Armor, un homme a été blessé au visage par l'explosion d'un obus qu'il tentait de démonter avec un chalumeau. La gendarmerie rappelle que ces engins ne doivent pas être manipulés par des particuliers.
La scène a eu lieu mardi matin à Plélo, commune des Côtes-d’Armor. La gendarmerie du département indique sur sa page Facebook que des forces de la brigade de Châtelaudren sont intervenues au domicile d’un homme, ainsi blessé par l’explosion d’un obus. L’engin, d’une longueur de dix centimètres, faisait alors l’objet d’un démontage.
Un particulier a tenté de retirer une pièce d’un obus avec un chalumeau
L’homme, qui ne semblait pas considérer un risque dans la manipulation de l’obus, s’était servi d’un chalumeau pour retirer une pièce qui lui opposait une certaine résistance. Une action qui a conduit à l’explosion. Les militaires, dont la publication a été repérée par 20 Minutes, indiquent que l’homme a été légèrement blessé après avoir reçu une projection d’éclats d’obus.
[SÉCURITÉ CIVILE] Toute manipulation d'engin explosif est dangereuse ! Ce matin à Plélo, les gendarmes de la brigade…
Publiée par Gendarmerie des Côtes d'Armor sur Mardi 16 juin 2020
Les recommandations de la gendarmerie en cas d’une telle découverte
La gendarmerie des Côtes-d’Armor s’attarde ensuite sur les consignes à respecter en cas de découverte d’un engin explosif. Tout d’abord, il convient de composer le 17. Au centre de traitement, la personne ayant découvert l’engin doit renseigner son interlocuteur quant à la nature et la taille de l’objet, de même que le lieu précis de la découverte et ses coordonnées téléphoniques. La gendarmerie estimera alors s’il est besoin d’envoyer une patrouille sur les lieux pour vérifier les éléments fournis. En attendant l’intervention des autorités, il est fortement recommandé de ne pas manipuler l’engin et de s’assurer qu’il ne soit pas touché par le public. Les militaires soulignent enfin le danger de se “fier aux ‘connaisseurs'”.