Côtes-d’Armor : 2 ans ferme pour avoir agressé une hôtesse de caisse et défiguré deux clients
Lundi, le tribunal correctionnel de Saint-Malo a condamné un homme à deux ans de prison ferme pour avoir, fin février, agressé une hôtesse de caisse et défiguré deux clients.
Les faits se sont produits jeudi dernier au soir dans une supérette de Dinan, dans les Côtes-d’Armor. Un homme à l’âge non précisé s’était rendu dans une supérette après avoir consommé une large quantité d’alcool et, dans l’après-midi, du cannabis et de la cocaïne. C’est ainsi chargé qu’il était parti en quête d’une boisson dans le magasin. Ne la trouvant pas sur les étagères, c’est une hôtesse de caisse qui était venue la récupérer. Opérant de manière trop lente à son goût, ce client s’était alors mis à insulter l’employée, comme le rapporte Le Petit Bleu.
Agression d’une hôtesse de caisse : il était sous l’emprise de substances
Un autre client était intervenu pour demander au premier de se calmer. Ses mots n’avaient visiblement pas eu l’effet escompté puisque le client violent avait ensuite sorti un couteau de son blouson pour en asséner un coup au visage de l’autre homme. Un troisième client avait lui aussi été agressé en s’approchant de l’homme blessé. Après avoir donné un coup de pied à sa première victime poignardée et menacé l’assistance de reproduire son geste, l’agresseur était reparti avec ses deux bières. Il aura été interpellé peu de temps après chez sa sœur.
Le prévenu porte la responsabilité sur l’alcool et les victimes
Le prévenu a semblé porter la responsabilité des faits sur la boisson : “Lorsque je suis alcoolisé, je peux partir en vrille très vite, et ensuite, j’ai des blancs. Je ne sais plus ce que j’ai fait”. Selon celui qui est sans domicile fixe depuis un an, ses tentatives de soin n’auraient rien donné de concluant jusqu’ici. Et d’avoir un peu plus déporté sa culpabilité, cette fois-ci sur les victimes : “La personne du magasin était sensée savoir où se trouvait les bières. Je ne me serais pas énervé si elle m’avait servi rapidement. Et si personne n’avait bougé, il ne se serait rien passé”.
L’accusé a été condamné à trois ans de prison dont deux ferme, avec incarcération immédiate. Un procès civil se tiendra dans deux mois pour déterminer les préjudices subis par les deux victimes défigurées.