Coronavirus aux États-Unis : une coiffeuse condamnée à une semaine de prison pour avoir gardé son salon ouvert
Mardi dans l'État américain du Texas, une coiffeuse a été condamnée à sept jours de prison pour avoir gardé son salon ouvert en pleine pandémie de Covid-19. Le juge souligne que la prévenue "n’a exprimé aucun remords ni regret".
Mardi au Texas (États-Unis), une coiffeuse a écopé d’une peine de sept jours de prison pour avoir gardé son salon ouvert en dépit des mesures gouvernementales prises pour lutter contre la pandémie de Covid-19. La professionnelle avait déjà été rappelée à l’ordre le 28 avril dernier par un tribunal fédéral de Dallas. Malgré tout, indique le jugement cité par 20 Minutes, “elle a continué ses opérations pendant sept jours et jusqu’à cette audience”.
Jugée pour avoir gardé son salon ouvert, la coiffeuse voulait “nourrir ses enfants”
Le juge souligne que la prévenue “n’a exprimé aucun remords ni regret”. Ce que l’on peut comprendre dans les explications que cette femme a données lors de l’audience : “Si vous pensez que la loi est plus importante que nourrir des enfants, prenez votre décision mais je ne fermerai pas mon salon”. On notera que cette mère de famille avait déjà pris part à des manifestations contre le confinement.
De semblables faits verbalisés en France
L’accusée a également été condamnée à 1 000 dollars d’amende pour chaque jour d’infraction. Son avocate a depuis fait appel. Pour le procureur général, la décision rendue est “honteuse et déconnectée du réel”, en appelant ainsi à la remise en liberté de cette “mère qui a gardé son salon ouvert pour mettre à manger sur la table de la famille”. Le gouverneur a quant à lui parlé d’une peine “excessive”, en ajoutant que les salons de coiffure font partie des établissements dont la réouverture sera permise à compter de ce vendredi.
Le 18 avril dernier à Montpellier, un coiffeur avait été verbalisé pour avoir maintenu son activité professionnelle durant le confinement. Au terme de celui-ci, son salon pourrait fait l’objet d’une fermeture administrative.