Des coques à paillettes de smartphones rappelées pour des brûlures cutanées
Un fabricant chinois de coques à paillettes pour smartphones a rappelé des milliers d'exemplaires de ses produits, ainsi suspectés de provoquer des brûlures sur la peau.
Après plusieurs mois de signalements de cas suspects, plusieurs milliers de coques à paillettes pour smartphones ont été rappelées par leur fabricant MixBin Electronics basé en Chine. Leur problème : le liquide pailleté qu’elles contiennent provoquant des brûlures sur la peau.
Au niveau mondial, la United States (US) Consumer Product Safety Commission a recensé 24 situations d’irritations ou de brûlures chimiques attribuées à ces coques à paillettes, dont 19 rien que sur le sol américain. Sur une page dédiée, l’agence indique qu’« un consommateur a signalé des cicatrices permanentes causées par une brûlure chimique et une autre consommatrice a rapporté des brûlures chimiques et un gonflement aux niveaux de sa jambe, de son visage, de son cou, de sa poitrine, du haut de son corps et de ses mains ».
Brûlures sur la peau : 263.000 coques chinoises rappelées
Les produits concernés par ce rappel, daté du 1er août dernier, sont au nombre d’environ 263.000 et étaient destinés aux iPhone 6, 6s et 7. Ils avaient été vendus entre 15 et 65 dollars sur les boutiques en ligne et physiques d’Amazon, Henri Bendel, MixBin, Nordstrom Rack, Tory Burch et Victoria’s Secret, et ce d’octobre 2015 à juin 2017.
Les styles et les coloris diffèrent mais les dimensions demeurent les mêmes, à savoir environ 12,7 x 5 cm. Concrètement, les consommateurs détenant ces coques sont invités à ne plus en faire usage et à contacter MixBin Electronics pour obtenir un remboursement total de leur achat.
Le liquide plus en cause que les paillettes
Pour savoir si l’on est en possession de l’un des produits incriminés, le site de la US Consumer Product Safety Commission comporte des photographies des différentes coques à problèmes (24), son coloris, son numéro de modèle ainsi que la plate-forme/l’enseigne où elle a été commercialisée.
Nos consœurs de La Parisienne précisent que ce ne sont pas les paillettes qui sont mises en cause ici, mais le liquide dans lequel elle baignent et dont le contact avec la peau est à éviter.