Consommation : la bière va coûter plus chère

Le N°2 mondial -qui possède 300 marques de bières– s’est bien relevé après une terrible année 2020 marquée par des pertes à hauteur de 204 millions pour cause de pandémie. En 2021, le groupe néerlandais licenciait 10% de l’ensemble de son personnel soit environ 8 000 employés.

2022 sera encore une année difficile

De son côté, le brasseur danois Carlsberg a annoncé avoir dépassé en 2021 ses résultats pré-pandémie avec un bénéfice net en hausse de 13%. Pour cette année, les dirigeants du numéro 4 mondial prévoient une croissance limitée de leur bénéfice d’exploitation, comprise entre 0 à 7%, à cause des coûts des matières premières et de la poursuite des effets de la pandémie de Covid-19. Dans un communiqué, la marque précise : « 2022 sera encore une année difficile. Le Covid-19 devrait continuer à affecter nos marchés à des degrés divers« .

Hausse des prix des matières premières, de l’énergie et du fret

Face à la hausse des prix des matières premières, de l’énergie et du fret, Heineken comme Carlsberg (Kronenbourg, 1664, Grimbergen, Tuborg) vont devoir compenser en augmentant leurs tarifs. Ce sera très certainement la même chose pour ‘Anheuser-Busch InBev’, propriétaire des marques Budweiser, Corona et Stella Artois.

Pour le futur, Heineken souhaite se concentrer sur le renouvellement de son portefeuille de marques et de produits, sur la transformation numérique et sur les acquisitions.

Quelques chiffres sur le marché de la bière :
-La France est le 1er pays européen en nombre de brasseries.
-La France est le 8ème pays producteur de bières en Europe.
-70% des bières consommées en France sont produites en France.
-La France, avec une moyenne de 33 l/an/habitant, est en volume le dernier pays consommateur de l’Union-Européenne.