Confinement dans les Yvelines : il avait frappé son père qui refusait de le laisser aller acheter du cannabis
Jeudi après-midi à Maurepas, dans les Yvelines, la police est intervenue auprès d'un homme de 18 ans qui avait ainsi frappé son père sous l'effet du manque de cannabis. L'adolescent est depuis passé en jugement.
Jeudi dernier à Maurepas, dans les Yvelines, les forces de l’ordre étaient intervenues pour un vraisemblable cas de violences familiales. Comme le rapporte Le Parisien, un homme de 18 ans aurait ainsi frappé son père à coups de chaise. La victime avait expliqué que son fils était devenu violent sous l’effet du manque de cannabis. Le jeune homme avait insulté et frappé son père pour s’être vu refuser de l’argent et l’autorisation de sortir pour aller acheter de la drogue.
Jugé pour harcèlement et violences sur son père, qu’il ne souhaite plus voir
Vendredi, le mis en cause était jugé devant le tribunal correctionnel de Versailles. Il était ainsi accusé d’avoir harcelé et violenté son père entre le 20 janvier et le 3 avril derniers. Issu “d’une famille défaillante” selon nos confrères, l’adolescent a déjà été placé à deux reprises auprès de l’Aide sociale à l’enfance. Il a également déjà été condamné deux fois pour des faits de violence sur ses parents. Le prévenu a expliqué son comportement du jeudi 2 avril : “Je me suis énervé. Avec le confinement, je ne peux pas travailler, je ne peux pas suivre une cure pour être sevré du cannabis. Mon père refusait de m’emmener manger dehors.” Et d’avoir ajouté : “Je ne suis pas méchant, j’essaie de faire de mon mieux. Je sais que j’ai des problèmes de violence et si vous pouvez m’interdire de voir mon père, ce serait mieux.”
Condamné avec une peine ajournée au 29 juin prochain
À l’encontre du jeune homme, le procureur a requis dix mois de prison ferme avec maintien en détention. L’avocat de l’accusé a quant à lui appelé à ce que son client soit hébergé chez sa sœur pour le tenir éloigné de la drogue autant que possible. Finalement jugé coupable des faits qui lui étaient reprochés, le prévenu connaîtra sa peine exacte le 29 juin prochain. Pour espérer que celle-ci soit la moins lourde possible, il devra justifier avoir arrêté la consommation de drogue et rompu tout contact avec son père.
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