Comment Layvin Kurzawa a sabordé son transfert à l’Olympique Lyonnais
En un coup de fil, le défenseur latéral parisien a eu le don d'énerver Peter Bosz et la direction de l'Olympique Lyonnais.
Ce n’est pas une surprise, Layvin Kurzawa a été tout proche de rejoindre l’Olympique Lyonnais lors de ce mercato estival. Pourtant, au dernier moment, le transfert a capoté et le club rhodanien a préféré se rabattre sur l’Italien Emerson Palmieri. Un revirement de situation en grande partie dû à l’attitude du joueur du PSG qui, en un coup de téléphone, a réussi à rendre chèvre Peter Bosz.
Salaire élevé et hésitation qui passent mal
L’incroyable histoire du transfert raté de Kurzawa à Lyon a été dévoilée dans les colonnes de l’Équipe. On le sait, le latéral parisien a été prié de trouver une porte de sortie pour la saison à venir, car il n’entre pas dans les plans de Mauricio Pochettino. Très vite, l’Olympique Lyonnais s’est positionné sur ce dossier et le transfert était presque bouclé.
Mais finalement, alors que tout semblait bien engagé, le transfert ne s’est pas fait. Si dans un premier temps, les prétentions salariales trop élevées du joueur ont été évoquées, ce serait surtout une conversation téléphonique entre Kurzawa et Peter Bosz qui aurait mal tourné.
Alors que le coach lyonnais voulait s’assurer de la motivation de sa future recrue, l’international tricolore aurait de son côté demandé un délai de réflexion de 10 jours avant de prendre sa décision. Une hésitation qui a eu le don d’agacer le coach néerlandais qui a finalement souhaité rompre les négociations en accord avec Juninho et la direction du club au motif qu’il voulait des joueurs impliqués à 100 % dans le projet de l’OL.
Saison blanche à venir pour Kurzawa
Il faut dire que le club de Jean-Michel Aulas n’avait pas vraiment besoin de se rajouter des bâtons dans les roues après un début de saison plus que mitigé marqué par l’affaire Marcelo.
Du côté de Layvin Kurzawa, il va falloir se préparer à un temps de jeu famélique pour la saison à venir avec le retour de blessure de Juan Bernat et l’arrivée de Nuno Mendes.