Combien d’espèces animales disparues par la main de l’être humain en 500 ans ?

Photo d'illustration. Un rhinocéros noir. Pixabay.com
Au cours de ces derniers siècles, l'être humain a été responsable de quantité d'extinctions au niveau animal. On dénombre ainsi plusieurs centaines d'espèces qui n'ont désormais plus de représentant.
À l’été 2014, un constat pour le moins édifiant avait été rendu public. Il concernait le nombre d’espèces animales ne disposant plus d’aucun représentant, car éteintes. Plus encore, ces extinctions étaient toutes attribuées à la main de l’être humain. Cet article avait été publié dans un numéro spécial de la revue “Science”, et le site Seeker d’en rapporter la teneur.
En 500 ans, 322 espèces d’animaux ont été éteintes par l’action humaine
Il avait été principalement révélé que sur ces 500 dernières années (en retirant donc plus ou moins 9 printemps à ce total), l’être humain était responsable de l’extinction de 322 espèces d’animaux. Et la tendance irait en s’accélérant, car les deux tiers de ces disparitions ont eu lieu dans les derniers derniers siècles.
Sans mesures fortes, l’humanité courrait lentement à sa peine
Les écologistes, zoologistes et scientifiques s’accordent à dire que sans mesures fortes pour réduire au maximum ces extinctions, l’humanité tombera très probablement dans un nouvel équilibre auquel il lui sera très compliqué, voire impossible, de s’adapter. Rodolfo Dirzo, professeur de sciences environnementales à l’université de Stanford, avait indiqué à Discovery News qu’une population humaine grandissante et incontrôlable représentait un danger : “En effet, si les taux actuels (de croissance de la population humaine) devaient se poursuivre sans contrôle, la taille de la population serait, d’ici 2100, d’environ 27 milliards de personnes – une option clairement impensable et non durable”.
Des technologies neutres en carbone, des consommations à réduire
Pour parvenir à une meilleure cohabitation entre faune et humanité, les chercheurs appellent à mettre l’accent sur des technologies neutres en carbone, sur une production plus efficace d’aliments et de biens ainsi que sur une baisse de la consommation et du gaspillage. Un très vaste chantier dont on peut douter qu’il sera complètement achevé dans un avenir proche.