Colmar : Alain Soral relaxé pour sa “quenelle” devant le tribunal correctionnel
Six mois d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve et obligation d'indemniser les parties civiles avaient été requis par la procureure.
Ce jour, l’essayiste d’extrême-droite Alain Soral a bénéficié d’une relaxe pour avoir fait une “quenelle” devant le tribunal de Colmar au début du mois de mai 2019. De son vrai nom Alain Bonnet, il était poursuivi pour injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion et provocation publique à la haine ou à la violence.
Soral : six mois avec sursis étaient requis
Catherine Sorita-Minard, procureure de la République de Colmar, avait requis six mois d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve, ainsi que l’obligation d’indemniser les parties civiles. Après diffusion de la photo de ce geste, le parquet de Colmar avait ouvert une enquête et la Licra avait déposé plainte. Les parties civiles étaient constituées du Consistoire israélite du Haut-Rhin et de SOS Racisme. Le quotidien Les Dernières Nouvelles d’Alsace rappelle que l’exécution de ce geste ne tombe pas sous le coup de la loi pénale, contrairement à sa diffusion.
- Bas-Rhin : récidiviste, elle est condamnée à de la prison ferme pour conduite sous alcool et cannabis
- Plusieurs cadres de la Fédération française de tennis ont porté plainte pour détournement de biens publics et corruption
- L’accusateur de Pierre Palmade condamné pour avoir fourni des drogues de synthèse