Une collision entre deux avions évitée de justesse dans le ciel belge
Le 1er janvier dernier, un avion Air France avec 123 passagers et un avion cargo de la compagnie EgyptAir se sont frôlés au-dessus de la ville de Gand.
Le BEA (bureau d’enquête et d’accident) belge qualifie l’incident de “grave”. Au premier jour de cette année, au-dessus de la ville belge de Gand, un cargo de la compagnie Egyptair a failli toucher un appareil d’Air France, un Airbus A320 avec 116 passagers et 7 membres d’équipage à son bord.
Les deux appareils étaient à 1 km de distance
L’Airbus A320 d’Air France se trouvait alors à une altitude stabilisée de 22.000 pieds, quand le cargo était en phase ascendante et affichait 21.000 pieds. Les contrôleurs aériens, informés de l’imminence du danger, auraient tenté en vain de contacter l’avion d’EgyptAir. Quant aux pilotes du vol Air France, un instrument de bord dédié à l’évitement des collisions en vol se déclenche, et les pilotes régissent en prenant de l’altitude.
Au plus proches, les deux appareils se trouvaient l’un de l’autre à 90 mètres verticalement et à un peu plus d’un kilomètre horizontalement.
L’enquête est en cours
Le Figaro a pris contact avec le BEA belge, qui enquête toujours. Selon ce dernier, “Les pilotes d’Egyptair ont répondu aux questions posées par les enquêteurs belges. A priori il n’y a pas eu de réticence”. Une précision d’importance quand l’on sait que dans le cadre de l’enquête du crash d’un vol Paris-Le Caire le 19 mai dernier entre la Crète et la côte nord de l’Égypte, “la coopération est quasi nulle entre la France et l’Egypte, cette dernière refusant systématiquement de montrer les pièces de l’enquête et de partager des informations”, précise le quotidien.