Cocaïne dérobée au 36, quai des Orfèvres : un membre des “stups” en garde à vue
Mardi matin, les autorités ont procédé à l'interpellation d'un policier de la brigade des "stups". Le policier est ainsi suspecté d'être impliqué dans le vol de cocaïne survenu en juillet 2014 au 36, quai des Orfèvres.
L’affaire du vol de cocaïne au 36, quai des Orfèvres survenu en juillet 2014 rebondit. Avec l’interpellation à son domicile, mardi matin, d’un membre de la brigade des stupéfiants (“stups”) de la police judiciaire de Paris. On apprend de même que le policier se trouve actuellement en garde à vue au sein de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Quant à son identité, MYTF1News nous révèle qu’il s’agit d’un lieutenant ex-collègue de bureau de Jonathan G., soit ce gardien de la paix de 35 ans incarcéré depuis l’été 2014 pour avoir supposément volé 52 kilos de cocaïne au 36, quai des Orfèvres.
Nouveau suspect arrêté dans le vol de cocaïne du 36, quai des Orfèvres : un ex-collègue de Jonathan G.
On nous rapporte de même qu’outre Jonathan G. et le lieutenant interpellé en ce jour, six personnes ont été mises en examen dans le cadre de cette affaire. Des suspects parmi lesquels se trouvent quatre policiers ainsi que Christophe Rocancourt, connu pour avoir escroqué diverses célébrités. Signalons par ailleurs que le drogue dérobée, d’une valeur estimée à environ 2 millions d’euros, n’a depuis jamais été retrouvée.
36, quai des Orfèvres : pluie de scandales depuis 2013
Depuis fin 2013, le siège de la Direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris est le théâtre de plusieurs faits d’envergure. On peut ainsi se rappeler que suite à un appel émis à Brice Hortefeux pour prévenir ce dernier de sa convocation prochaine, le patron de la PJ parisienne Christian Flaesch avait été démis de ses fonctions. Avant qu’au mois d’avril de l’année suivante, trois policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) ne soient accusés de viol par une touriste canadienne. Deux de ces policiers seront mis en examen pour viol en réunion. On notera pour finir que Bernard Petit, qui avait pris la tête de la PJ de Paris après l’éviction de Christina Flaesch à ce poste, a fait l’objet en février d’une suspension pour violation du secret d’une enquête visant Christian Prouteau. Soit le fondateur et l’ex-dirigeant du GIGN.
- Activation à distance des caméras ou micros des téléphones : le Sénat donne son feu vert
- 366 : c’est le nombre d’agressions déclarées en 2022 par l’Ordre national des pharmaciens
- Moteurs Renault défectueux : le constructeur automobile attaqué par près de 2.000 propriétaires de Renault, Dacia et Nissan