Clermont-Ferrand : un conseiller municipal d’opposition mis en examen pour viol
Un conseiller municipal d'opposition de Clermont-Ferrand vient d'être mis en examen pour le viol d'une habitante de la commune. Il a depuis été libéré et placé sous contrôle judiciaire.
Ce sont les avocats de la victime présumée et de l’accusé qui nous l’apprennent, un conseiller municipal Les Républicains de Clermont-Ferrand a été mis en examen samedi pour le viol d’une habitante de la commune. En garde à vue depuis jeudi matin, il a été libéré il y a quelques heures et placé sous contrôle judiciaire.
Me Canis, avocat de celui qui est également conseiller de la communauté d’agglomération clermontoise, a indiqué que “c’était [ndlr : la victime présumée] sa compagne depuis deux mois. Ils avaient des relations habituelles ensemble. Elle prétend qu’un soir il lui aurait imposé des relations sexuelles non consenties, ce qu’il dément totalement”.
Mis en examen pour viol sur sa compagne : un conseiller municipal de Clermont-Ferrand nie les faits
Dans des propos rapportés par nos confrères du Parisien, l’avocat de la quadragénaire Me Fribourg a parlé d’“un viol particulièrement violent”. Et d’ajouter : “Ma cliente a été maintenue et immobilisée contre son gré, étouffée par un oreiller et s’est vu imposer des relations sexuelles d’une rare violence totalement incompatibles avec une relation sexuelle consentie.”
L’accusé avance un “chantage économique”
Me Fribourg met d’ailleurs à mal les explications de l’accusé, âgé pour sa part de 40 ans : “[Il] tente d’expliquer les accusations de ma cliente dans le cadre d’un chantage économique doublé d’une prétendue volonté de nuire à sa carrière politique. Ma cliente n’a aucun problème ou difficulté financière et son agresseur s’est perdu dans des explications fumeuses et fantaisistes”. Et si Me Canis a confirmé que son client avait “du mal à expliquer les accusations”, il a dans le même temps évoqué “une grosse dispute sur la nature de leurs relations” et “peut-être une déception de sa part à elle”. Ce conseiller municipal s’est vu interdire tout contact avec sa victime présumée, rencontrée sur le site internet Meetic.