Claude Guéant condamné à deux ans de prison avec sursis et 75000 euros d’amende
Claude Guéant vient d’être condamné à deux ans de prison avec sursis et 75.000 euros d’amende dans l’affaire des primes en liquide prélevées sur le FES.
La justice vient de rendre son verdict dans l’affaire des primes en liquides reçues par Claude Guéant lorsqu’il était conseillé de Nicolas Sarkozy entre 2002 et 2004.
Le tribunal vient de condamner l’ancien ministre de l’Intérieur à une peine de deux ans de prison avec sursis et une amende de 75.000 euros assortie d’une interdiction d’exercer dans la fonction publique pour une durée de 5 ans.
Claude Guéant condamné dans l’affaire des primes en liquide
L’ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy lorsque ce dernier était ministre de l’Intérieur était jugé dans le cadre de l’affaire des primes en espèce que se reversaient les membres du cabinet de l’ancien président de la République.
Des primes qui étaient alors puisées directement dans une enveloppe dédiée à la base aux frais d’enquête et de surveillance de la police (FES). Le procès portait sur une somme globale de 210 000 euros. L’argent était réquisitionné par le directeur général de la police de l’époque, Michel Gaudin, qui le redistribuait alors aux membres du cabinet tout en s’octroyant la moitié de la somme au passage.
La défense de Claude Guéant ne convint pas
Claude Guéant a tenté de se jusitifer en indiquant qu’il puisait dans l’argent du FES pour compenser la faiblesse de ses indemnités de l’époque. Mais l’homme n’en était pas à sa première contradiction puisqu’il avait déclaré en 1998, lorsqu’il était lui-même patron de la police, que les crédits FES ne pouvaient pas « alimenter un régime indemnitaire ».
Quoiqu’il en soit, la défense de Claude Guéant n’a pas convaincu le tribunal le procureur estimant que “Monsieur Guéant est l’auteur principal. Il a eu le rôle moteur. Il a décidé seul de puiser dans les FES à des fins de rémunération ».