CHU de Nantes, hôpital préféré des internes : la doyenne Pascale Jolliet donne ses clés
Alors que le CHU de Nantes maintient sa première place au classement du magazine "What's Up Doc" des hôpitaux préférés des internes en médecine, il a été demandé à la doyenne de l'établissement les raisons de cette préférence particulièrement marquée.
Le magazine What’s Up Doc (“Quoi de neuf, docteur ?”) centré sur la thématique de “l’avenir des jeunes médecins” vient de dévoiler son classement réactualisé des hôpitaux préférés des internes en médecine. Et le CHU de Nantes d’y conserver sa première place acquise l’an passé.
Une réussite éclatante donc qui a motivé nos confrères de Pourquoi Docteur ? à solliciter le professeur Pascale Jolliet, doyenne de l’UFR (unité de formation et de recherche) de médecine au sein du CHU de Nantes, pour lui demander à quoi, selon elle, l’établissement doit cette préférence : “Cet attrait, je crois qu’il tient à la qualité de la médecine de soin qui est délivrée à Nantes, à la qualité de la recherche qui y est faite, et également à la qualité de la formation.”
Pascale Jolliet et les multiples qualités du CHU de Nantes
Le professeur Jolliet poursuit en indiquant que “les étudiants sont très très encadrés et […] nous avons tout à fait à cœur d’installer un tutorat fort et tout à fait millefeuille. C’est-à-dire que depuis leurs plus jeunes années, les étudiants de 2e et 3e années sont encadrés par les externes qui eux-mêmes sont encadrés par les internes. Et les internes apprennent à la fois à encadrer les plus jeunes, à les tutorer, et aussi sont suivis, tout à fait bien managés dans leurs choix thérapeutiques dans leur appréciation des patients par les seniors qui sont bienveillants, mais très vigilants à ce que les internes aient très suite les bons réflexes.”
Peu de place pour la vie privée
Et si elle reconnaît la satisfaction de ces étudiants, la doyenne avoue dans le même temps qu’il n’est pas évident de leur accorder du temps libre : “Nos étudiants, effectivement, sont assez contents à Nantes. La qualité de vie des internes, c’est difficile de l’améliorer parce qu’ils ont quant même beaucoup de travail, même si, bien entendu, on suit strictement la réglementation du temps de travail, vous vous en doutez. Et un interne est quand même très occupé, je le reconnais, et a un peu mal à trouver du temps pour sa vie privée.
Pour autant, et ça dès les premières années, nous sommes en train d’essayer d’aménager des plages de temps libre pour que les étudiants puissent structurer leur temps de formation à leur manière, et ne pas seulement être encombrés par des cours obligatoires.”
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