Chine : les propriétaires de chiens soumis à un permis à points dans la ville de Jinan
Depuis un an, les propriétaires de chiens évoluant dans la ville chinoise de Jinan sont soumis à un permis à points, lequel répond lui-même à un règlement strict encadrant la détention de l'animal dans l'espace public.
L’information a semble-t-il eu beaucoup de mal à s’exporter, mais il est désormais acquis qu’en Chine, et plus spécifiquement dans la ville de Jinan située dans la province du Shangdong (est), les habitants doivent non seulement arborer un permis de conduire lorsqu’ils souhaitent prendre le volant, mais également présenter un semblable document s’ils possèdent un chien.
Slate rapporte que la mise en place de ce permis à points date d’il y a un an. Le papier confère au départ un total de 12 points, et invite au respect d’un certain nombre de règles sous peine de voir ce capital diminuer.
3 points perdus sur son permis si le chien n’a pas de laisse
Il est par exemple interdit de promener son chien dans les bâtiments publics, les parcs et les restaurants, des bêtes également refusées d’accès dans les transports publics. Les chiens sont de même défendus de nager dans les fontaines, et chacune de leurs déjections doit être ramassée par le propriétaire de l’animal.
Animal devant au passage être lié à son maître par une laisse d’une longueur inférieure ou égale à 1m50. En cas de manquement à cette règle, les propriétaires s’exposent à une perte de 3 points sur leur permis, une sanction doublée en cas de récidive et assortie d’une amende allant de 200 à 500 yuans (de 25 à 63 euros).
Pas plus d’un canidé par foyer
Les propriétaires de chiens doivent toujours être en meure de présenter leur permis à points. Si ce nombre tombe à zéro, les autorités peuvent confisquer l’animal, et le maître souhaitant récupérer ses points d’être invité à passer un test sur la règlementation en vigueur.
Il est à souligner que la ville de Jinan n’autorise pas la possession de plus d’un chien par foyer. Si cette politique est également appliquée à Shanghai, Pékin et Chengdu, Jinan s’était tristement illustrée en 2015 en déclarant que les chiens “en trop” seraient battus à mort.