Chine : il vivait avec un ver solitaire dans son cerveau
En Chine, un homme récemment pris de crises d'épilepsie a récemment été opéré après que les médecins lui ont découvert un ver solitaire dans le cerveau. Ce ténia de 10 centimètres était encore vivant.
Les faits remontent au début de semaine et ont eu lieu en Chine. Un homme de 26 ans, victime depuis quelques mois de crises d’épilepsie, est examiné par le corps médical. Mais ce dernier ne parvient pas à expliquer ces maux. Ce sont des analyses sanguines qui vont permettre de découvrir l’origine de ces crises.
Un Spirometra mansoni, soit un ver solitaire, s’était ainsi logé dans le cerveau du jeune homme, relate Ouest-France. Il y a quelques jours, ce dernier a été opéré à l’hôpital de Nanchang, dans la province de Jiangxi (sud-est), pour se faire retirer ce ver de 10 centimètres.
Ver solitaire logé dans le cerveau : un ténia de 10 cm encore vivant
Le docteur Wang Chunliang, qui a mené l’intervention, indique que “le ver était encore en vie quand nous l’avons extrait”. Et d’ajouter : “Il était élastique, tout blanc et il pouvait se déplacer.” Selon ce qu’indique un article du quotidien local Jiangnan City Daily, l’entrée de ce ver dans le sang du patient se serait faite par la consommation d’une viande contaminée ou trop peu cuite.
Guo Hui, à la tête du Centre neuromédical de Shanghaï, a confirmé au South China Morning Post qu’il était finalement assez logique que le ver élise domicile dans cette zone : “Le cerveau reçoit près du quart de l’apport sanguin du corps humain. Il y a donc une forte probabilité que le ver s’y installe en cas de contamination”.
Pas le premier fait du genre observé
Plusieurs faits de ce genre ont déjà été observés en Chine l’année dernière et en 2018. En 2015, nous avions rapporté l’histoire d’un étudiant californien qui, après être allé consulter pour de violentes migraines et des vomissements, avait appris qu’il vivait avec un ver solitaire à l’intérieur de son cerveau.
Une opération rapidement pratiquée lui aura permis de rester en vie, et l’étudiant d’avoir reconnu “qu’à une demi-heure près, [il] n’aurai[t] plus été là“.