« Chasseurs d’appart' » dans le viseur des CSA belge et français
L'émission produite par Stéphane Plaza est visée par des signalements concernant des remarques sexistes, que ce soit en France ou chez nos voisins belges.
Le CSA belge a ouvert une procédure pour « possible atteinte au respect de l’égalité entre les femmes et les hommes » à l’encontre de la chaîne RTL TVI, qui diffuse l’émission produite par Stéphane Plaza, Chasseurs d’appart’. Et particulièrement celle intitulée « Chasseurs d’appart – le choc des champions ».
Un signalement en Belgique
Ainsi, le régulateur belge a annoncé lundi par voie de communiqué avoir été saisi par une téléspectatrice dénonçant « l’attitude de l’animateur Stéphane Plaza à l’encontre des femmes durant le programme, ainsi que les choix éditoriaux opérés par l’émission pour présenter les femmes ».
Une instruction a été ouverte, et le CSA a relevé que « de nombreux passages du programme posent question en termes de sexisme et de représentation des femmes ».
Dans le communiqué, sont également pointés « des propos et attitudes de l’animateur, des remarques des concurrents masculins, des commentaires de la voix off souvent accompagnés de montages visuels et sonores qui les appuient », « orientées vers le seul physique des femmes et dans un rapport de séduction ».
Et en France ?
D’après le HuffingtonPost, l’émission est aussi « mise sous surveillance » depuis septembre dernier par le CSA français. A l’origine, une quinzaine de signalements reçus suite à la diffusion d’une autre émission spéciale « choc des champions ». Ils concernaient des remarques sur « le physique de participantes et notamment sur une professionnelle de l’immobilier », indique le site.
De fait, a indiqué le CSA, « On a considéré à l’époque qu’il n’y avait pas assez d’éléments de droit et que ça pouvait être un dérapage à caractère humoristique et occasionnel ».
Et le régulateur français d’ajouter : « Depuis la rentrée, nos équipes regardent régulièrement l’émission et le conseil donnera ses conclusions en décembre (…) Si le sexisme devient un ressort éditorial, ça peut poser problème au conseil ».