Chasse : les images d’un enfant poussé à achever un sanglier font polémiques
L'enfant d'une dizaine d'années est poussé par son père à donner un coup de couteau fatal à l'animal blessé.
Plus une semaine ne passe sans une polémique ou une affaire d’accident autour de la pratique de la chasse. Depuis le début de la saison, plusieurs accidents se sont déjà produits et démontrent combien il est important de continuer à encadrer la pratique de la chasse.
La nouvelle affaire qui s’est déroulée ce weekend dans la Marne n’implique pas de drame humain, mais lance une nouvelle polémique. Une vidéo postée sur les réseaux sociaux montre en effet comme un père pousse son enfant à donner un coup de couteau fatal à un sanglier.
“Pique-le au cœur”
Tout est parti d’une vidéo relayée sur la page Facebook du naturaliste Pierre Rigaux ce weekend du 5 décembre 2022. On y voit une scène de chasse dans laquelle un sanglier est immobilisé par plusieurs chiens. Une scène de chasse qui peut déjà être choquante à cause des hurlements de l’animal, mais qui prend une autre tournure lorsque l’on entend le chasseur dire à un jeune enfant “N’aie pas peur, dépêche-toi vite […] Pique-le au cœur.”
L’enfant s’y prend à plusieurs fois
Dans la suite de la vidéo dont voici le lien (attention, les images peuvent choquer), on voit l’enfant s’approcher de l’animal et lui porter plusieurs coups de couteau sans pour autant parvenir à abréger les souffrances du sanglier. La vidéo coupe alors à ce moment sans que l’on sache combien de temps l’animal à continuer à agoniser.
Plainte déposée
Après étude de la vidéo, il s’avère que cette dernière a tout d’abord été posté par le chasseur fin novembre dernier. Pierre Rigaux en a pris connaissance suite à plusieurs signalement et a décidé de la rendre publique tout en masquant l’identité des protagonistes. La naturaliste déplore non seulement la souffrance de l’animal, mais également les risques que l’adulte fait prendre à l’enfant alors qu’un sanglier blessé peut représenter un grave danger.
Une plainte a été déposée pour cruauté sur un animal auprès du tribunal judiciaire de Châlons-en-Champagne au nom de l’association Nos Viventia créé par Pierre Rigaux selon France 3.