Chasse au blaireau par déterrage : le Sénat va examiner une pétition appelant à son interdiction
Après avoir enregistré 100 000 signatures en moins de six mois, une pétition appelant à la fin de la chasse au blaireau par déterrage va être examinée par le Sénat.
Le 30 mars dernier avait été lancée une pétition appelant à l’interdiction de la chasse au blaireau par déterrage. À l’origine du texte, un porte-parole de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) parlait d’une pratique « particulièrement choquante puisqu’elle consiste, pour les chasseurs, à extirper les blaireaux directement de leur terrier ».
Une pétition jugeant la chasse au blaireau par déterrage « violente » et « inutile »
Comme rapporté par franceinfo, cette technique de chasse, aussi appelée « vénerie sous terre », était considérée par les signataires de la pétition comme « violente, inutile, non sélective et incompatible avec la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles ».
100 000 signatures en moins de six mois
Le samedi 10 septembre dernier, la pétition a atteint les 100 000 signatures sur le site du Sénat. Par ce seuil atteint, et en moins de six mois, le texte est désormais en mesure d’être examiné par le Sénat dans l’optique d’une inscription dans la loi. Concrètement, la Conférence des présidents du Sénat pourra, dès sa prochaine réunion calée au mercredi 21 septembre 2022, opter pour l’une de ces voies : « la création d’une mission de contrôle, l’inscription à l’ordre du jour d’une proposition de loi ou encore un débat en séance publique ».
Des missions précédemment lancées sur de semblables sujets
On nous rappelle qu’en novembre 2021 et en réponse à une autre pétition qui demandait des jours sans chasse et de plus strictes règles, le Sénat avait déjà ouvert une mission. Celle-ci visait à vérifier les mesures de sécurité prises pendant la chasse. Une autre mission ciblait les activistes anti-chasse concernant les avantages fiscaux découlant de dons aux associations. Les conclusions de la première mission devraient être rendues la semaines à venir, et celles de la seconde début octobre.