Charente-Maritime : un enfant de 6 ans meurt après avoir mangé un steak mal cuit
Le 22 février dernier, un petit garçon de 6 ans est mort à l'hôpital des enfants de Bordeaux. Plus tôt cet hiver, il était tombé malade après avoir mangé un steak mal cuit et été infecté par la bactérie E.coli.
Angélique, mère de Matthew, 6 ans, a partagé samedi dernier sur sa page Facebook l’histoire tragique de son enfant handicapé, ainsi décédé le 22 février de cette année à l’hôpital des enfants de Bordeaux. Le garçonnet, originaire de Charente-Maritime, était “plein de vie” et “très intelligent” dans les yeux de sa maman.
Plus tôt cet hiver, Matthew avait commencé par avoir des diarrhées sanglantes. C’est lors de son hospitalisation que les médecins ont décelé dans son organisme la bactérie E.coli. Transféré de Saintes à Bordeaux en raison de reins qui ne fonctionnaient déjà plus, le petit garçon a ensuite contracté un syndrome hémolytique et urémique (SHU).
Matthew, 6 ans, mort après une infection due à la bactérie E.coli et un SHU
Suite à des divagations, Matthew a dû être placé en coma artificiel et intubé. Après un arrêt cardiaque de 20 minutes et de nouveaux transferts, les médecins ont estimé que les dégâts causés au cerveau par le SHU et l’arrêt cardiaque étaient bien trop grands pour espérer un rétablissement de l’enfant.
Sa mère, parlant au nom de Matthew dans sa publication, indique avoir fait “ce post pour vous dire de faire attention à la cuisson du steak haché et de toute viande. Il n’y a pas de prévention concernant la cuisson de la viande.” Elle considère ainsi que c’est la consommation d’un steak haché mal cuit qui a causé la mort de son garçon. France Bleu La Rochelle, qui rapporte les faits, partage des conseils à suivre pour limiter le risque de transmission du SHU.
⚠️Post à partager en masse ⚠️Bonjour je m'appelle Matthew j'avais 6 ans. J'étais un enfant plein de vie, très…
Publiée par Angélique Gervraud sur Samedi 2 mars 2019
Pas d’enquête de la veille sanitaire ni de dépôt de plainte
La maman ajoute qu’étant donné qu’il s’agit là du seul cas enregistré en France, la veille sanitaire ne fera pas l’objet d’une enquête. Un dépôt de plainte est également à exclure puisque la boîte sur laquelle était inscrit le numéro de lot a depuis été jeté.
En dépit de la douleur ressentie, Angélique ne souhaite pas communiquer la marque du steak haché ni l’enseigne où elle l’a acheté “pour ne pas avoir de représailles”.