Chaque année, nous mangeons au moins 50 000 particules de plastique
Une étude a révélé que chaque année, l'être humain absorbait au moins 50 000 particules de plastique. On ignorait alors l'effet de ces éléments sur la santé, avec l'hypothèse d'un risque toxique.
En 2019 étaient révélés les résultats d’une étude, la première en son genre, sur l’ingestion de pollution plastique par l’être humain. Les conclusions de ces travaux avaient été publiées dans la revue “Environmental Science and Technology”. Elles s’appuyaient sur les données de 26 enquêtes antérieures sur la quantité de particules microplastiques contenue dans des aliments, l’eau et l’air urbain. Précisons dès à présent que cette étude, rapportée par The Guardian, ciblait la population américaine.
Particules de plastique mangées par an : 50 000 pour les adultes, 40 000 pour les enfants
Après avoir mis en corrélation ces premières données avec les directives alimentaires émises par le gouvernement américain, les scientifiques ont estimé que chaque année, une personne adulte mangeait au moins 50 000 particules de plastique. Pour les enfants, le chiffre descend à 40 000. Mais étant donné que quantité de boissons et aliments n’ont pas été testés, ces estimations s’observent dans une fourchette basse et la réalité pourrait donc afficher des scores plus élevés.
Des effets sur la santé alors inconnus
Des particules microplastiques ont été détectés dans l’eau du robinet et celle vendue en bouteille (la première en étant d’ailleurs moins chargée), les fruits de mer et la bière. Kieran Cox, principal signataire de l’étude officiant à l’Université de Victoria (Canada), n’excluait pas une présence de ces particules dans le pain, les produits transformés, la viande, les produits laitiers et les légumes : “Il est vraiment très probable qu’il y ait de grandes quantités de particules de plastique dans ces aliments. On peut se diriger vers des centaines de milliers”. Si, au moment de la révélation de ces observations, l’effet de ces particules sur la santé était inconnu, il était alors supposé que ces éléments pouvaient libérer des substances toxiques.