Thierry Lepaon a touché des indemnités de départ de la CGT sans l’avoir quittée
Thierry Lepaon encore fragilisé par une affaire. Il a confirmé avoir reçu des indemnités de départ de la CGT en passant secrétaire général.
Thierry Lepaon pourra-t-il rester encore longtemps à la tête de la CGT ? Le secrétaire général de la centrale syndicale est à nouveau mis en en cause, après l’affaire de ses rénovations de bureau et d’appartement.
Cette fois, et c’est L’Express qui le dévoile, il s’agit d’une rupture conventionnelle que Thierry Lepaon a confirmé avoir signé à son départ de la CGT Basse-Normandie en 2013, avant de prendre la tête de la centrale au niveau national.
Thierry Lepaon et la rupture conventionnelle : “Je changeais d’employeur”
Pour l’intéressé, interrogé par l’hebdomadaire, tout est normal, arguant du fait qu’il avait “changé d’employeur”. Mais bien que cette transaction ne soit pas illégale, elle soulève pour le moins une interrogation. En effet, CGT Basse-Normandie et CGT nationale semblent bien faire partie de la même entité.
D’autre part, Mr Lepaon ne se souvient pas du montant des indemnités, et le syndicat s’est toujours montré défavorable à ce type de rupture de contrat, qu’elle estime trop favorable aux employeurs.
Thierry Lepaon fragilisé après l’affaire des rénovations
A deux jours d’une importante élection dans trois fonctions publiques, la CGT apparaît affaiblie. L’intéressé fait-il l’objet d’un complot en interne ? Possible, si l’on en croit un dirigeant de la CGT qui affirmait la semaine passée : “Ce n’est pas fini, il y encore des choses qui vont sortir”. Les proches de Thierry Lepaon pensent que la fédération CGT des travailleurs du livre pourrait être à l’origine de cet acharnement.
Il y a quelques semaines, Le Canard Enchaîné révélait que la CGT avait procédé à ses frais à la rénovation, déjà fraîchement remis à neuf, de son appartement (105.000 euros) et de son bureau (62.000 euros).