Cancer : une substance chimique présente dans les coraux aurait des propriétés anticancéreuses
Une nouvelle étude vient de dévoiler que des coraux contiendraient une substance chimique ayant des propriétés anticancéreuses.
La recherche contre le cancer continue dans le monde entier. L’objectif est bien évidemment la découverte de nouveau traitement, possiblement moins lourd que les solutions actuelles. D’ailleurs, des chercheurs de l’université de l’Utah viennent de partager dans une étude, récemment publiée dans Nature Chemical Biology, avoir découvert un produit chimique naturel prometteur de par ses propriétés anticancéreuses, produit par des coraux.
Les coraux pour soigner du cancer
Dans les détails, le fruit de cette étude est le résultat de 25 ans de recherches. Les chercheurs ont, en effet, découvert que les coraux mous abritaient une substance chimique ayant des propriétés anticancéreuses très prometteuses.
En identifiant cette source, les scientifiques ont pu aller plus loin dans leurs recherches en trouvant le code ADN de l’animal afin de synthétiser le produit chimique et réaliser les premières étapes de reproduction de la substance chimique du corail mou en laboratoire.
Nous apprenons ainsi que les coraux mous, soit des coraux souples s’apparentant à des plantes sous-marines, disposent de milliers de composés similaires à ceux des médicaments. Ils pourraient servir à différents usages, comme des agents anti-inflammatoires ou des antibiotiques, mais surtout ils contiennent de l’éleuthérobine, une substance chimique aux propriétés anticancéreuses. Cette dernière est utilisée par les coraux pour se défendre face aux prédateurs.
Grâce à cette substance, des médicaments dérivés pourraient être créés et auraient l’avantage de pouvoir être administrés sous forme de pilules à ingurgiter à l’aider d’un simple verre d’eau, au lieu d’une injection ou d’autres moyens plus invasifs. Eric Schmidt, professeur de chimie médicinale à l’Université de Californie du Sud et directeur de l’étude, explique ainsi que des composés de ce type sont plus difficiles à trouver, « mais ils sont plus faciles à fabriquer en laboratoire et plus faciles à prendre comme médicament ». Durant leur étude, ils ont réussi à programmer des bactéries cultivées en laboratoire afin qu’elles suivent les instructions de l’ADN du corail spécifique au corail mou. Les résultats montrent ainsi que les micro-organismes ont reproduit les premières étapes de la fabrication d’une thérapie potentielle contre le cancer.