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Cancer de la prostate : Trop de dépistages inutiles et parfois dangereux

Santé > Cancer
Par Sebastien Veyrier,  publié le 15 novembre 2016 à 20h30.

Le cancer de la prostate souffre encore de nombreux traitements non justifiés, notamment à cause du test PSA jugé peu fiable, mais dont les praticiens abusent.

On entend souvent qu’il faut dépister le cancer de la prostate très tôt, car un dépistage rapide permet d’augmenter les chances de guérison. Mais selon une étude de la Haute Autorité de Santé et du BEH publiée ce mardi 15 novembre, la France abuse d’un certain type de dépistage peu fiable et qui engendre trop de traitements à tort.

Le test PSA pointé une nouvelle fois du doigt

Les responsables de l’étude dénoncent en particulier l’usage du dépistage par le test PSA (antigène prostatique spécifique). Le taux de PSA, que l’on retrouve dans les sérums de l’homme, augmente notamment lorsqu’un patient développe un cancer de la prostate. Sauf que cette concentration peut également augmenter pour d’autres raisons (hypertrophies bénignes, prostatites) et surtout, un taux faible de PSA ne veut pas non plus dire que le patient n’a pas de cancer de la prostate.

Ce test est donc très peu fiable et pourtant, entre 2013 et 2015, 48 % des hommes de 40 ans et plus avaient reçu au moins un test par dosage de PSA (90 % chez les 65 – 79 ans) selon une étude actualisée de l’Assurance maladie et de l’Association française d’urologie.

Des prises en charge non justifiées

En se basant sur ces chiffres, il est évident qu’à cause de la marge d’erreur et du nombre de faux positif, le nombre de patients traités à tort est très élevé. Un constat déjà dressé en 2012 par l’Assurance maladie.

La Haute Autorité de Santé de son côté estime que le bénéfice d’un tel dépistage est très faible et ne réduit pas la mortalité globale liée au cancer de la prostate. Ainsi, les hommes souffrant d’un cancer de la prostate ont peu de risque d’en décéder dans les dix années suivant le diagnostic, qu’ils aient été traités ou non, selon une recherche parue dans le New England Journal of Medicine. Par contre, les effets secondaires (troubles érectiles, troubles urinaires) sont plus fréquents chez les patients traités pour un cancer de la prostate.

Seuls 47 % des hommes qui ont effectué un dosage du PSA disent avoir été informés des bénéfices et de risque de faux positifs de ce dépistage.

Le Récap
  • Le test PSA pointé une nouvelle fois du doigt
  • Des prises en charge non justifiées
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