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Cancer de la prostate : un anti-hormonal pour un traitement plus efficace ?

Santé > Cancer
Par Gael Brulin,  publié le 4 juin 2017 à 10h10.

Les résultats de deux essais cliniques révèlent l'effet non négligeable d'un anti-hormonal dans le traitement contre le cancer agressif de la prostate. Les chances de survie seraient ainsi augmentées de 38%.

Samedi, deux essais cliniques ont été publiés concernant l’utilisation d’un anti-hormonal dans le traitement du cancer de la prostate, dans les cas dits agressifs. Les effets apparaissent bénéfiques puisque les chances de survie des patients ont grimpé de 38%.

L’une de ces études, “Latitude”, rapporte Le Parisien, a été conduite après de 1.200 patients âgés en moyenne de 68 ans. Ceux-ci ont été soumis à un traitement ayant associé, dès le diagnostic de leur cancer, une hormonothérapie traditionnelle à une hormonothérapie de nouvelle génération (l’abiratérone). Outre un risque de mortalité précoce réduit de 38%, ces travaux ont également révélé des cas de rechute divisés par deux (-53%).

Près de 9.000 décès par ans dus au cancer de la prostate

On rappelle que chaque année, ce sont plus de 55.000 hommes qui sont victimes d’un cancer de la prostate au France, avec près de 9.000 décès observés. Le professeur Karim Fizazi, de l’Institut Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne), s’étonne d’ailleurs de la position occupée par cette tumeur dans la société : “C’est dingue de se dire que la prostate est le cancer le plus fréquent en France”.

Et d’ajouter que les résultats de ces travaux vont “bouleverser la façon dont les patients sont traités”.

Le traitement classique “est malin, s’adapte” et “résiste”

Il apparaissait par ailleurs nécessaire de renforcer le traitement habituel en raison d’une imperméabilité développée par ce dernier : “Le cancer de la prostate se nourrit de testostérone. Le traitement classique bloque uniquement sa fabrication par les testicules. Mais il est malin, s’adapte, résiste. L’abiratérone empêche la fabrication des hormones masculines par les autres biais, comme les glandes surrénales. On l’attaque sur plusieurs fronts.”

Soulignons néanmoins que Latitude peut provoquer des effets secondaires sérieux tels qu’une hypertension artérielle ou une baisse du potassium. Pour les contrer, il convient, nous dit-on, de prendre un autre médicament. Autre souci qui découlerait de l’application généralisée de ces traitements améliorés : un coût mensuel estimé entre 3.000 et 4.000 euros.

Le Récap
  • Près de 9.000 décès par ans dus au cancer de la prostate
  • Le traitement classique “est malin, s’adapte” et “résiste”
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