Cambodge : dix étrangers arrêtés pour s’être livrés à des “chansons et danses pornographiques”
Dix étrangers ont été arrêtés à Siem Reap, au Cambodge, pour s'être adonnés à des "chansons et danses pornographiques" lors d'une fête. Ils encourent désormais une peine d'un an de prison chacun.
L’arrestation de ces dix personnes semble avoir eu lieu jeudi, dans la ville de Siem Reap, au Cambodge. La police a communiqué dimanche sur une opération menée à l’encontre de dix étrangers s’étant livrés à des “chansons et danses pornographiques” lors d’une fête.
Dans le détail, la police nationale indique que ces personnes comprennent six Britanniques, deux Canadiens et un Néo-Zélandais. Reste donc une personne à la nationalité non précisée. Duong Thavry, qui appartient aux forces de l’ordre, a souligné que certains étaient des expatriés et d’autres des touristes présents au pays depuis plusieurs mois.
Dix étrangers arrêtés au Cambodge pour “des actes contraires” à la culture du pays
Dans des propos rapportés traduits par 20minutes.fr, le fonctionnaire donne le motif de l’intervention policière : “Nous sommes intervenus parce qu’ils avaient commis des actes contraires à notre culture”. Les autorités ont publié des photos de couples simulant des actes sexuels même si, du fait que plusieurs personnes figurant sur les clichés n’ont pas été inquiétées, les arrestations apparaissent avoir été menées de manière aléatoire.
Les forces de l’ordre ont en tout cas déclaré que plusieurs dizaines de touristes ont été relâchés, et le ministère britannique des Affaire étrangères d’avoir pris contact avec ses ressortissants qui seraient d’ailleurs, selon lui, cinq et non six.
Des personnes passibles d’un an de prison pour pornographie
C’est en ce dimanche que ces dix étrangers doivent comparaître devant la justice. Ils encourent une peine d’un an de prison chacun pour pornographie.
La ville de Siem Reap représente souvent un arrêt pour les touristes visitant les ruines d’Angkor Wat localisées non loin. Ces dernières années, les autorités cambodgiennes s’efforcent de faire montre de sévérité envers les personnes se prenant en photo dans des poses suggestives près des temples. Depuis 2016, certaines tenues vestimentaires ne sont ainsi plus acceptées.