Cambadélis : une primaire de la gauche “pas impossible” mais “peu probable”
Le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis estime que s'il n'est "pas impossible" que se tienne une primaire de toute la gauche, cette dernière lui apparaît toutefois "peu probable".
Dans une tribune récemment publiée dans Libération, le Premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Jean-Christophe Cambadélis s’est exprimé sur l’éventualité d’une primaire réunissant toute la gauche. Pour lui, s’il n’est “pas impossible” de voir une primaire “des gauches et de l’écologie”, il est cependant “peu probable” de voir cette hypothèse devenir réalité.
Cité par nos confrères du Parisien, M. Cambadélis a ainsi laissé entendre qu’une primaire de la gauche ne serait pas le meilleur moyen de rassembler la gauche et le camp des écologistes : “Tout ce qui permet d’unir la gauche et les écologistes est positif. Mais franchement, je trouve que cette primaire, elle n’est pas impossible mais elle est peu probable.”
Primaire à gauche : “pas la bonne manière” pour Cambadélis de réunir la gauche et les écolos
Et le Premier secrétaire du PS de préciser sa pensée : “Soit c’est la primaire de toute la gauche, on va dire de Macron à Mélenchon – c’est la seule qui fonctionne, celle qui permet de gagner l’élection – mais je suis pas sûr que tous les acteurs soient d’accord. Soit c’est une primaire pour départager Cécile Duflot, Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon et vous comprendrez que les socialistes n’en soient pas. Donc il faut travailler à l’union mais ce n’est pas la bonne manière.”
“Le Parti socialiste doit s’élargir”
Et quand France Info lui mentionne l’inscription du principe d’une primaire au sein des statuts du PS, Jean-Christophe Cambadélis ne se dérobe pas en dépit de sa relative motivation affichée : “Absolument […] Pour moi les choses [sont] ouvertes même si le plus probable, si le président de la République était candidat, c’est que nous soyons rassemblés derrière lui.” Et quid de l’“alliance populaire” dont il avait exprimé le désir ? “Cela n’a rien à voir. Il s’agit d’une stratégie de dépassement du Parti socialiste.” Le Premier secrétaire du PS ajoute que, “quand il y a le tripartisme, l’équation ce n’est pas de rassembler au deuxième tour, c’est d’être au deuxième tour”. Et de terminer en indiquant qu’“il faut s’élargir et donc le Parti socialiste doit s’élargir”.