Calvados : déjà condamné pour avoir torturé des chats, aujourd’hui jugé pour la mort d’un chien
Un quinquagénaire du Calvados déjà condamné à deux reprises pour avoir torturé des chats se retrouve de nouveau devant la justice après la mort d'un chien. L'homme est poursuivi pour avoir poignardé l'animal.
C’est en ce lundi 25 mars qu’un homme de 51 ans est censé comparaître devant la justice suite à la mort d’un chien. Cet homme aurait ainsi poignardé l’animal, Inca, un croisé beauceron, le 1er avril 2017 durant une journée portes ouvertes à la SPA de Verson (Calvados).
Un dossier dans lequel plusieurs associations de défense des animaux se sont portées partie civile, rapporte le site de Tendance Ouest. L’association Stéphane Lamart, entre autres, réclame 2.000 euros de dommages et intérêts et 1.200 euros pour les frais judiciaires engagés.
Un quinquagénaire accusé d’avoir poignardé à mort un chien à la SPA
Il est toutefois possible que le quinquagénaire écope d’une peine sensiblement plus lourde que ce que demande la partie civile : « le prévenu est susceptible d’encourir deux ans de prison et 30 000 euros d’amende », mentionne l’association Stéphane Lamart.
D’après nos confrères, l’homme pourrait être renvoyé afin d’être soumis à des expertises psychiatriques. Il est ainsi vrai que ce n’est pas la première fois que cet homme est poursuivi pour avoir attenté à la vie d’animaux.
Précédemment condamné deux fois pour avoir torturé des chats
En juin dernier, nous avions ainsi rapporté l’interpellation de cet individu alors suspecté d’avoir torturé une quinzaine de chats dans la région de Caen. Un homme que l’on nous présentait comme étant « apparemment bien intégré dans la société ».
Il a visiblement récidivé, ou bien été reconnu coupable de sévices antérieurs, puisque l’on apprend qu’il a en tout été condamné deux fois pour avoir torturé un total d’une trentaine de chats.
La Manche Libre indique que pour cette nouvelle affaire, l’avocate du prévenu Me Dominique Marie a mentionné des médicaments que prend son client pour lutter contre la maladie de Parkinson, médicaments pouvant déclencher « des troubles du comportement, sous forme de suractivité sexuelle ou dépenses somptuaires. » Sur décision de la présidente, l’expertise devrait finalement être menée par un expert auprès de la Cour de cassation, et le jugement d’avoir été renvoyé au vendredi 5 juillet prochain.