Caisse d’Épargne : les internautes choqués par la publicité diffusée sur Facebook
La Caisse d’Épargne a diffusé une nouvelle publicité avec un écureuil. Les internautes n’ont pas apprécié l’image et le web s’est enflammé.
Avec le succès des réseaux sociaux comme Twitter, les informations circulent très vite sur Internet. Lorsque la Caisse d’Épargne a diffusé sa nouvelle publicité, il a fallu quelques minutes pour que le web s’enflamme. La photo dévoile un écureuil attaché et ses testicules sont coincés dans une mangeoire. L’image devait selon la société utilisée l’humour, mais les internautes ont été choqués. Ces derniers peuvent également lire la description du cliché « Parce que les accidents n’arrivent pas qu’aux autres, la GAV de la Caisse d’Épargne prend aussi en charge les séquelles temporaires ». L’écureuil est donc malmené et les abonnés à la page de la banque pensent qu’elle a été piratée.
Les internautes choqués par la photo
Toutefois, l’information est rapidement relayée et la Caisse d’Épargne a été contrainte de s’expliquer. Selon le Parisien, la société a souhaité faire « un petit clin d’œil, un message décalé destiné aux réseaux sociaux ». En dessous de la photo, les commentaires se multiplient et sont de plus en plus négatifs. Le buzz de la Caisse d’Épargne se transforme donc en “bad buzz” qui entache l’image de la banque. Les défenseurs des animaux pointent du doigt l’entreprise qui est contrainte quelques heures plus tard de supprimer la photo tout en présentant ses excuses « Notre compte n’a pas été piraté. Nous ne voulions pas heurter nos clients seulement être drôles ».
Une erreur d’appréciation
Les responsables de la Caisse d’Épargne précisent qu’il s’agit « d’une erreur d’appréciation […] On s’est planté ». Toutefois, pour un expert en stratégies d’informations, Florian Silnicki cité par 20minutes, « ils ont compris qu’il fallait une réaction immédiate, empathique et transparente ». Le journal précise que les marques tentent désormais de faire parler d’elles en dépensant le moins d’argent. L’expert précise que ce genre de communication est rapide puisqu’elle est massivement relayée dans la presse, « mais les dérapages entament la confiance des internautes et l’image de la marque ».