Bruno Le Maire : “Si je suis élu président de la République”
Le candidat à la primaire à droite Bruno Le Maire a notamment indiqué dimanche qu'il soutenait Xavier Bertrand dans la hausse de ses revenus, et de parler de "naufrage" pour qualifier le quinquennat de François Hollande.
Dimanche, le candidat Les Républicains (LR) à la primaire à droite Bruno Le Maire était sur le plateau de BFM politique en partenariat avec Le Parisien-Aujourd’hui en France. Et d’y être apparu confiant quant aux chances de son camp de remporter l’élection : “Nous allons gagner”.
Et si son équipe s’est réjouie que les sondages aient placé le député de l’Eure devant Fillon, même si toujours derrière Sarkozy, un proche de M. Le Maire laisse fortement entendre que la seconde place n’est pas un objectif immédiat : “Pas trop vite… “ Tout en évoquant, sans le nommer, le rival Alain Juppé “qui ne veut pas aller trop vite, pas aller trop loin”.
Primaire à droite : “Nous allons gagner” pour Le Maire
Depuis quelques jours et la révélation de ses 4.000 euros d’augmentation au poste de président de l’agglomération de Saint-Quentin, le président LR du conseil régional de Nord-Pas-de-Calais-Picardie Xavier Bertrand essuie les critiques et tente d’y apporter une justification convaincante.
Il peut en tout cas compter sur le soutien de Bruno Le Maire, lequel estime ainsi que l’on fait “un mauvais procès” à l’ancien maire de Saint-Quentin et qu’“un président de région doit être bien payé”. Sur le sujet de l’abandon de la révision de la Constitution, le député de l’Eure considère qu’il s’agit là d’une “mauvaise nouvelle” qu’il attribue à François Hollande, “président faible” dont “tout le quinquennat est un naufrage”.
Présidentielle 2017 : la promesse d’un allègement des impôts
Alors que le mois dernier, Bruno Le Maire avait déclaré que s’il était “élu président de la République”, il demanderait à réexaminer les liens diplomatiques existant entre la France et “un certain nombre d’États du Golfe”, il a signifié dimanche qu’il entendait “alléger les impôts que paient les Français” en cas d’accession au pouvoir. Et son équipe de préciser que cet allègement ne pourrait être décidé qu’après réduction notable de la dépense publique.