Brest : un jeune de 18 ans enlevé, déshabillé et torturé par quatre individus
Mardi soir à Brest, après avoir en vain essayé de retrouver un homme qui leur devait 300 euros pour une dette de cannabis, quatre individus ont enlevé et torturé l'un de ses amis, âgé de 18 ans. Une plainte a été déposée et le groupe d'agresseurs interpellé.
Les faits se sont déroulés mardi soir à Brest (Bretagne). Trois individus tentent de retrouver une personne leur devant 300 euros pour une dette de cannabis. Une quatrième personne les rejoint, et le groupe de contraindre un jeune de 18 ans, ami du recherché, à le suivre.
La personne recherchée apparaissant introuvable, les quatre individus remontent dans leur voiture avec leur otage, relate Côté Brest. Et de prendre la direction de la presqu’île de Plougastel-Daoulas, dans la campagne. L’ami aurait alors reçu coups de poing et de pied, en plus d’avoir été déshabillé pour voir ensuite ses vêtements être brûlés.
Torturé et relâché nu, on le menace de représailles s’il parle
Une fois la voiture revenue à Brest, la victime aurait notamment été brûlée à la cigarette, avant d’être relâchée, nue, dans la rue. Avec la menace de représailles envers sa famille si jamais le jeune homme venait à dénoncer ses agresseurs. Le lendemain, celui-ci part malgré tout au commissariat pour y déposer plainte.
Les quatre agresseurs identifiés et interpellés
La brigade des stupéfiants va réussir à identifier les quatre personnes ayant violenté l’adolescent. Des suspects ensuite mis sous surveillance jusqu’au mardi 4 septembre 6h00. C’est là qu’ils ont été interpellés après le déploiement d’un important dispositif policier impliquant quelque vingt enquêteurs de la sûreté urbaine, deux équipages en tenue et la brigade canine en renfort.
Après la saisie, aux différents domiciles des individus, de 31 grammes de résine de cannabis, 160 euros en espèces et une tente de culture vide, les enquêteurs ont alors pu commencer à confirmer un trafic de stupéfiants.
Ces quatre personnes, déjà défavorablement connues de la police et de la justice, ont été placées en garde à vue et elles l’étaient encore mardi soir. Dans l’attente désormais d’être présentées devant le parquet de Brest mercredi en début d’après-midi, alors que trois de ces suspects ont reconnu être impliqués dans les faits.