Brest : des distributeurs de billets de nouveau souillés par des excréments, le même individu en cause
Le week-end dernier à Brest, des distributeurs de billets ont de nouveau été pris pour cible par un individu déjà interpellé et condamné pour avoir souillé de tels appareils avec ses propres excréments.
Au vu des dates de publication des articles, on pourrait penser à un rappel de faits déjà traités par la presse. Il n’en est finalement rien. Car s’il semble être bien question d’un seul et même auteur, les incidents rapportés plus bas se veulent encore tout frais. Dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 juillet, à Brest, des distributeurs de billets ont ainsi de nouveau été souillés par des excréments.
D’après nos confrères de Ouest-France, l’individu s’étant livré à ces dépôts non règlementaires a été interpellé en flagrant délit, lui qui se trouvait alors dans une rue qu’il lui avait été interdit d’emprunter. Car, rappelons-le, cet homme âgé de 56 ans avait été déféré au parquet lundi dernier et placé sous contrôle judiciaire pour de semblables faits observés quelques heures plus tôt.
L’homme qui déposait ses excréments sur des distributeurs repris en flagrant délit
Ce quinquagénaire avait, dans le même temps, reçu une convocation pour une comparution devant le tribunal correctionnel calée à novembre prochain. Et il s’agissait déjà là d’une récidive après ainsi des condamnations prononcées en 2015 pour des faits similaires à une amende puis une peine de quatre mois de prison ferme.
Pour lui, déverser ses propres excréments sur des distributeurs de billets de banque était sa manière de manifester sa “contestation face au système”. Ajoutons pour la précision que seule une touche apparaît recouverte par des excréments, celle permettant de valider une opération.
Un médecin psychiatre pour l’examiner
Après sa nouvelle interpellation observée dimanche matin, l’homme a été placé en garde à vue, laquelle a d’ailleurs été prolongée le temps qu’un médecin psychiatre examine l’individu et détermine notamment si ce dernier nécessite, ou pas, un traitement médicamenteux voire des soins dans un établissement spécialisé. Un dernier cas de figure pour lequel voteraient vraisemblablement les clients des banques concernées.